dimanche 12 septembre 2010

L'ANTIQIUITE DE PEUPLE KAMATIC

L'ANTIQUITE DES PEUPLES KAMATICS'



Antiquité.

Introduction à l’histoire migratoire des peuples bantous.
Avant l’ère chrétienne, les Noirs vivent essentiellement dans la partie nord et nord-est du continent africain: l’Egypte, le Soudan actuel, le nord du Tchad, l’ouest soudanais (le Darfour), le sud algérien (le Tassili, jadis verdoyant), le Zimbabwe, l’Ethiopie.L’intérieur, ouest, centre et sud sont principalement occupés par les Khoisans (jadis appelés bushmen) et les pygmées. Suite à plusieurs bouleversements sociaux, notamment le développement des européens qui à partir de 700 av.JC engagent une politique expansionniste et impérialiste, d’abord par Athènes puis Rome; la chute de l’Egypte, plus grande nation du monde durant 3000 ans et peuplée majoritairement de Noirs, qui tombe aux mains des perses en -525; la désertification de leur zone d’habitation; le réveil culturel des arabes etc… les Noirs vont enfin aller coloniser l’intérieur du continent.Les groupes d’immigrants se dirigent massivement vers l’ouest du continent. Le sud est une immense forêt équatoriale, très inhospitalière pour ces peuples agriculteurs et éleveurs. A l’ouest, autour du fleuve Niger, ils trouvent une terre fertile, des eaux poissonneuses, des forêts giboyeuses et pénétrables. Ils s’installent.Un groupe les quitte et poursuit sa migration vers le sud, en longeant la côte. Arrivé à l’orée nord-ouest de la forêt équatoriale, ce grand obstacle, et il s’installe un temps entre le sud-est du Nigeria et la région de Douala près du fleuve Vouri. Selon nombre de spécialistes, c’est là que naissent les bantous. En tant que langue, culture et phénotype physique. Nous sommes vers 350 ou 400 après JC.
A partir de 350 ap JC. La phased’influence du Kongo est la n°2
Un groupe reprend la migration à partir de ce point de chute camerounais et part vers l’est du continent, en contournant la forêt par son nord, tentant des infiltrations peu profondes dans celle-ci. Il rejoindra à l’est du continent, de petites communautés qui n’avaient jamais migré, étant restées autour de Khardofan. D’où le nom que certains chercheurs confèrent à cette population bantoue du centre-est africain, les “Bantous khardofaniens”.Le groupe le plus important se détachera de ce foyer camerounais (à cause de la surpopulation?), pour longer la forêt en son ouest, bordant l’océan Atlantique, jusqu’à s’installer sur les premières terres non envahies par cette forêt primaire: le sud du Mayombe, atteint vers 600 ou 700 après J.C. Il s’y installera, et s’organisera plus tard en Etat, le Kongo.
Des peuples en moindre nombre continueront à migrer de façon disparate peu à peu du Kongo (avant ou après sa création effective) vers toutes les directions,sauf le sud, barré par le désert du Kalahari. Des liaisons entre l’est et l’ouest du continent sont attestées. Ils s’adaptent progressivement dans les zones forestières, surtout grâce à l’introduction de la banane plantain (XVè siècle). Ils formeront les peuples Tyo (dit plus tard téké et anziques), bobangi, Mongo, Ngombe, Ngwaka et autres tels que nous les connaissons. D’autres migrations, souvent démarrées au nom du royaume du Kongo, vont aller si loin, qu’elles se couperont de la source et créeront leurs propres Etats. C’est le cas des Lulua, des Kuba, en RDC. D’autres encore tels que les Kabindé, Ngoyo, loango etc… vont créer des Etats autonomes, tout en restant vassaux volontaires ou contraints du centre névralgique Kongo. D’ailleurs, Jean Pierre Kalonji analyse le départ des luba du groupe Loango comme étant la scission entre ceux qui désiraient radicalement se séparer des Kongos en migrant très loin vers les terres nouvelles au sud-est de la forêt équatoriale, et ceux qui préféraient rester dans la fédération du Ntotila (autre nom du Kongo). La linguistique et surtout la glottochronologie nous permet de déterminer aussi que les échiras (punu, mbéti, fang) sont certainement les peuples qui se sont infiltrés dans les forêts durant la grande descente du Vouri vers le sud et l’est. Ils n’ont donc jamais fait parti du Kongo.
Ces migrations vont se poursuivre bien après l’édification du Kongo, effritant sans cesse le royaume central, jusqu’à être totalement anéanti par la pression de l’esclavagisme. Les Beembés postés aux frontières du royaume iront jusqu’au Zimbabwe. Les zoulous, armées d’élite (sans doute au sein des beembés) ne se détacheront pour aller conquérir le sud du continent que vers le XVII et (surtout) le XVIIIème siècles. Jusqu’aux XIXè siècles, des peuples cette fois-ci fuyant l’esclavage, continuent à se disséminer vers toute l’Afrique ou d’autres lieux vers les endroits les plus difficiles d’accès. La plus grande majorité des koongo du kongo actuel, migrent dans la seconde partie du XIXème siècle tout juste, en s’installant dans les terres déjà koongo (la province de Nsundi qui correspond une ligne Bokosongho-Mpangala est partie intégrante de l’Etat Kongo) ou occupées par d’autres peuples. Autant que des ngala du nord de l’actuel République Démocratique du Congo qui s’enfonceront vers le coeur de la cuvette centrale, rejoignant une autre migration venu du nord de l’Oubangui, en République Centrafricaine, toujours pour fuir les esclavagistes arabes et européens. Ils trouveront sur les terres des actuelles Likouala, Cuvettes et Sangha occidentale d’autres peuples d’eaux d’installation plus ancienne de quelques deux ou trois siècles.

*Nota:
Nous pouvons en conclure que tous les kongos sont donc une seule famille, née au Cameroun pour certains et pour d'autres une partie entant venu d'un migration en deux point cad certain descendant directement dU cameroun et pour d'autres depuis les plateaux de l'ethiopie vers le sud sous la conduite de Mbemb Zulu jusqu'au Zimbabwe , enfin traversant le desert de kalahari sous la conduite de Mama Mbangala et remontant vers le centre de l'afrique , grandie au Kongo, retrouvée au sein d’un kongo moderne. Ils sont attachés à l’ensemble des peuples des pays modernes qui leurs sont voisins, et au delà à l’Afrique toute entière. Leur histoire humaine se retrace à partir du premier homme né dans la corne de l’Afrique, et sa continuité en tant que peuple et en tant civilisation depuis des millénaires est attestée.

Bantou:
vocable d’origine kamatic qui signifie etre conscient , etre spirituelle , le soleil couchant , ATOUN qui plutard est utilise' pour desinger “les hommes (”muntu” au singulier). Il est faussement introduit en 1862 par Guillaume-Henri Bleck, linguiste allemand, pour désigner les groupes de populations noires dont la langue ou le dialecte utilise le Radical « Ba » en guise de pluriel. Ils habitaient la zone au sud du parallèle joignant Douala à la rivière Tana située au Kenya selon lui . Au delà de la langue des caractéristiques anthropologiques, anthropomorphismes et culturelles s’y sont ajoutées. D'une maniere assez correct , on a désigné par Proto-bantou, le peuple noir d’où sont issus les bantous, et qui a sa source dans la vallée du Nil.Voir Joseph Ki-Zerbo : ‘Histoire de l’Afrique noire’- édition Hâtier, Paris 1978

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PREHISTOIRE DU FUTUR PEUPLE KONGO

Préhistoire
PREHISTOIRE DU FUTUR PEUPLE kONGO
L’Afrique est le berceau de l’humanité. Serait-ce la raison pour laquelle les africains sont demeurés puérils comme le disent certains? Plus sérieusement, cela signifie que tous les humains viennent d’Afrique, descendant d’un gène unique. Sachant que le climat qui a permis la naissance de l’homme est proche de celui que nous avons actuellement, l’homme a été armé des atouts pigmentaires, pileux et morphologiques proches des nègres équatoriaux actuels, pour survivre dans cet environnement . Les premiers hommes étaient donc Noirs cela depuis l’homo faber jusqu’à l’homo sapiens sapiens que l’on peut appeler “le NEGRO sapiens sapiens”. Ce nègre qui a peuplé la planète est appelé homme de Grimaldi lorsqu'il arrive en Europe, puis homme de Chancelade en Asie.
L'ancêtre nègre n’est pas resté à l’état végétatif comme le veut la légende. C’est bien d’Afrique que viennent les plus anciennes représentations animales, peintures et armes sophistiquées telles que les harpons barbelés. C’est en Afrique qu’est inventée l’agriculture conduisant aux premières sociétés humaines sédentarisées, il y'a 10.000 ans. C'est entre 8000 et 6000 av JC que s'est épanouie, selon J.E. Sutton, une civilisation révélée par de nombreux sites archéologiques, caractérisée par une grande consommation de poissons et de mollusques et qui occupe une aire immense : hauts plateaux du sud du Kenya et du nord de la Tanzanie, Rift Valley, Nil moyen, Tchad, Haut-Niger, hautes terres du Sahara. Nos ancêtres du Congo en font partie et nous sommes comptables de cette histoire. Les populations noires couvraient le Sahara jusqu'aux côtes de la Méditerranée comme le prouvent les “Capsiens négroïdes” de Tunisie, les gravures rupestres du Tassili (Sud algérien dans le Sahara). Vers 8000 av JC les outils polis commencent à apparaître dans le Nachikoufien, en Zambie septentrionale. La céramique est attestée vers 7500 av JC dans le massif de l'Aïr. A quelques infiltrations près, datant de la fin du IVe millénaire et plus sûrement du début du IIIe, les leucodermes (c'est à dire les blancs) étaient absents en Égypte et le resteront pratiquement jusqu’à – 1300, époque des grandes invasions des Peuples de la mer sous la XIXe dynastie.

Les Egyptiens antiques étaient bantous.
Le tableau générique des races représentées dans le tombeau de Ramsès III (XIIe siècle avant J.-C.), montre que les Égyptiens se percevaient comme des nègres ethniques identiques aux nubiens, leurs ancêtres. Les bas-relief du tombeau d'Ousireï 1er en Egyptpe datant du XVIè siècle av JC et découvert par Champolion aux temps modernes (voir image ci dessus) démontrent comment se percevaient les égyptiens et percevaient-ils les autres peuples. Ces Egyptiens sont noirs de peaux avec des cheveux crépus, et se vêtissaient de peaux de panthère, l'emblême même de la plupart des peuples de l'Afrique centrale et du Congo d'où leurs ancêtres étaient originaires. De cette histoire les congolais peuvent s'estimer partie prenante et en être le témoignage, par la survivance de nos langues par exemple, qui sont très proches de celles des Egyptiens anciens.
L'Afrique centrale est alors presque vide de peuplement humains, à cause de l'inhospitalité de la forêt; les rares qui s'en sont aventurés, remontent vers le nord par le Nil. Ceux qui sont restés, ce sont les pygmées et probablement un autre peuple qui a disparu (en effet, un peuple ayant connu la métallurgie au début de l'ère chrétienne y a vécu. Or les pygmée ne la connaissent pas et les bantous sont de migration tardive).

La linguistique nous rattache
Les “Garamantes” étaient un peuple noir, nous apprend Hérodote le fondateur de la science historique européenne. Ce peuple occupait majoritairement l’île de Crète en Grèce, plusieurs siècles avant notre ère jusqu'à être vu par Hérodote qui vécut au IVè siècle avant JC.
Garamante vient de deux mots forts intéressants. « Gara » signifie charbon dans plusieurs langues d’Afrique autour du lac Tchad. ; « Mante » se décline en « muntu » dans les langues de la même zone, et signifie « homme ». Garamantes signifie littéralement homme-charbon, c'est-à-dire Nègre. En lari, on aurait dit Kala-muntu.
Cet exemple démontre non seulement que l'identité linguistique (donc culturelle) congolaise remonte à plusieurs millénaires en arrière, mais qu'en plus, son expansion et son influence ont traversé les continents.
Gara, ou Kala ou Kama, pour y revenir, découle de la racine kam ou Cham (le fameux fils noir de Noé) et constitue la racine principale pour désigner le brûler, la noirceur ou le charbon, bref le noir profond dans les langues négro-africaines. Il se décline en Kem, khem, kami, kali, kala, gara, gala etc… en suffixe, préfixe ou mot complet. En langue égyptienne Kami signifiait littéralement noir. D’autre part nous savons vu que les égyptiens s’appelaient eux-mêmes Kamit qui signifie les noirs.
KéMatou signifie « complètement brûlé » en Mandjakou, KaMa signifie « noir » en Copte, iKaMa signifie « noirci » en Mbochi (Kongo septentrional), KaMi signifie « brûlé » en Bambara (Mali). KéMi signifie « brûlé » en Mandjakou, KeM signifie « brûlé » en Wolof, KiM signifie « brûlé » en Mossi, KeMbou signifie « charbon » en Pular, KeMpou signifie « noir » en Vaï (Sierra Leone). En langues kongos et apparentées KaLa signifie le charbon. En hébreu comme en arabe le mot « qalah » signifie grillé ou brûlé. En Tamoul le même mot signifie « noir » et une déesse noire très vénérée chez les mélanodermes d’Asie du sud-est se nomme « Kali », et elle est dite « la noire », représentée avec la peau très foncée. Le coeur même de cette civilisation est “Calcutta”, nommé ainsi par déformation linguistique du colonisateur anglais, et rebaptisé depuis peu Kalikata, plus conforme à la diction locale et à son sens historique. Or Kalikata vient du mot Kali (noir) dont nous avons suffisamment exposé le sens, et Kata, rendu en dravidien par ville. En Kongo, et en lari, n'kata signifie le siège, le lieu ou se rencontre et se repose une institution. En Afrique du sud, un célèbre parti négro-africain créé par Buthelezi dans les années 1970 se nomme Linkata, qui se traduit par “le Congrès”. En lingala, le mot likita signifie “congrès, assise”. Le lari a pris de N'kata le sens du mot Ghata (avec un g si aspiré qu'il est à la limite du r et du k ou du h fortement aspiré) pour signifier village. Ainsi, Kalikata signifie littéralement, la ville des noires. Même traduction que chez les dravidiens, ces noirs aux cheveux lisses du sud-est indien qui ont ainsi nommé leur capitale, par distinction sans doute avec le reste de l'Inde acquis aux aryens.
Remarque: il faut faire attention à l'européanisation des noms des sites car elle nous coupe des racines originelles des mots, donc du sens et la liaison avec une partie du monde. C'est ainsi que le Gange célèbre fleuve indien se dit localement Ganga, et quand on sait que les autochtones lui accordent des vertus magiques, guérissantes, protectrices, on a vite compris le lien avec notre nganga. .
Les BanGala sont une des composantes principales du Kongo et ils habitent les terres inondées de la forêt équatoriale. Très facilement, des chercheurs dénigrant leur prête une histoire récente et simple. Et pourtant. Le Bengale est habité primitivement par des Noirs dravidiens avant l’arrivée des aryens. Ce pays est établis sur les terres plus inondées du monde (le Bangladesh notamment), et il tire son nom de la même racine. Le professeur Homburger dans les années 1930 en trace une ligne d'évolution linguistique entre les langues dravidiennes et le peul qui semble être leur ancêtre. Ce tracé part des rives du fleuve Niger domaine des peuls, passe par la forêt équatoriale chez nos Ngala, et se poursuit vers la Somalie. Des conquérants Ngala ont sans doute suivit ce ce chemin jusqu'aux côtes orientales d'Afrique (voir carte migratoire dans l'onglet “Antiquité”), ont pris des barques pour rejoindre la péninsule indienne, se retrouvant sur des terres ressemblant aux leurs qu'ils ont rebaptisé et colonisé. Pour l'heure c'est l'hypothèse la plus probable.
Ce petit résumé rend compte des pistes et des découvertes de l'histoire du Kongo et des Kongolais qui se révèle plus riche que celle de notre colonisateur. Trop peu de personnes s'y consacrent, convaincus par la négation coloniale qui sévit encore, qu'il n'y aurait qu'un trou noir avant “les lumières apportées par le blanc”.
Nota: L’anthropologie européenne établie que sont Noirs sans être nègres : les Berbères/Kabyles, les anciens Égyptiens, les Pygmées; les Khoisans, les indiens-dravidiens, les Éthiopiens (une partie des contemporains), les Somaliens, les Australiens. Nègres ne se dit que pour les Noirs au Sud du Sahara ainsi que leur cousins déportés aux Amériques.

PREHISTOIRE DU TERRITOIRE DU KONGO ACTUEL:
L'archéologie
Extrait d'un rapport archéologique sur la céramique au Congo:
En effet, au Kongo Dia fua (Brazzaville), nos recherches sporadiques en archéologie nous ont permis jusqu'à ce jour d'identifier plusieurs sites archéologiques d'habitats ruraux. Les sondages de ces sites révèlent incontestablement la présence d'une céramique ancienne. Déjà des principaux sites riches en céramiques anciennes ont été repérés ici et là dans tout le Kongo, parmi les sites qui traduisent la présence d'un peuple sédentaire, nous relevons :au Bas-Kouilou particulièrement à Tchissanga en allant vers le Gabon un site riche en céramique datée 4e S. av. J.C. découvert par Denbow en 1990;dans les régions de la Sangha et de la Ngoko, Eggert et de Maret y ont localisé des sites riches en céramiques. Dans la même région en allant au Cameroun sur l'axe du fleuve Ngoko et en passant par Tala-Tala, Mokoundou-Yokadouma jusqu'à Yaoude, nous avons localisé à Tala-Tala, à Zengouaga puis à Bolozo au bord de la Sangha, des sites riches en céramique.le long de la Likouala aux herbes, et de l'Oubangui, nous avons aussi identifié en 1995, une céramique ancienne sur les sites de Djemba Rivière et de Mabongo;le long du fleuve Kongo au Nord de Brazzaville particulièrement à Makotipoko, la céramique Moye a été identifiée par l'anthropologue Delobeau, le Professeur Ndinga-Mbo puis par Pinçon;
dans les zones de la rivière Lifoula, plusieurs tessons de céramique ancienne d'allure Téké ont été identifiés (Pinçon 1984; Mpika 1986). Autour de Brazzaville, des sites archéologiques ont été localisés. Les fouilles systématiques de l'Orstom ont permis de découvrir des céramiques anciennes à un niveau situé au-dessus de l'alios. Ils ont été découverts en 1982 par Lanfranchi et une équipe d'étudiants archéologues dont Charles Louzolo et moi. L'ouverture de la route de la corniche de Brazzaville nous a permis de localiser des fosses dépotoirs. Les objets archéologiques qui proviennent de1 Il s'agit des sites archéologiques identifiées par le Professeur Pierre de MARET, cf. la communication personnelle dans la salle des conférences de l'hôtel Méridien à Brazzaville.
Ces fosses dépotoirs sont riches en poteries traditionnelles à patte blanche, avec des parois incisées aux arrêtes de poissons. La colline case De Gaulle entaillée par les bulldozers qui prenaient la terre pour le remblayage et le terrassement de la route de la corniche avait favorisé la collecte d'environ 620 tessons de poteries anciennes et du matériel lithique. Le matériel lithique issu aux endroits du ravin de la glacière était composé des éclats de débitage, des bifaces lancéolés et foliacés, puis des galets (non et) aménagés. La matière première provenait sans nulle doute au niveau de la stone-line qui se situe à moins six (-6) mètres du niveau supérieur de la terre arable. La structure de ce matériel lithique issue de la stone line est constituée de grès polymorphe et de quartz. Ainsi la colline Case De Gaulle riche en matériel archéologique nécessiterait un suivi en procédant à des fouilles systématiques en archéologie.Les sites anthropiques de Bitala situé entre Ngoma Tsé Tsé et Mabaya, le site de Ndjiri situé au Nord de Brazzaville, le site de la grotte de la marmite téké situé au Nord de la rivière Loa, à 1,50 kilomètre de Ngouedi, les sites de Diosso et Loango, de Kakamoueka, ont mis au jour des tessons de poteries de diverses origines ethniques. Aucune fouille archéologique systématique n'a été faite dans cette zone.Les coupes stratigraphiques que nous avons obtenues sur les sondages archéologiques ont retenu notre attention dans les phénomènes de cohabitations Kongo-Téké et des populations environnantes. Dans certains cas, on trouve par exemple, une superposition de la céramique Oubangienne des Bomitaba avec celle des Moyes, et des Téké avec celle des Kongo dans les sites de Bitala, puis de Ndjili par exemple.
(…) Ces réflexions permettent d'émettre à l'hypothèse d'une cohabitation entre les Kongo et les Vili, les Teke et les Kongo. Enfin, la présence des céramiques européennes sur les sites de Pointe-Noire traduisent sans nulle doute le brassage Kongo/Congolais avec le monde européen. Les fouilles archéologiques systématiques envisagées sur les différents sites anthropiques découverts contribueraient davantage à notre réflexion sur les facteurs d'identification, de sédentarisation et d'unité culturelle des populations Kongo-Congolaises.
Du Nord au Sud du pays, on a identifié plusieurs centres de fabrications de poteries traditionnelles où l'on utilise les colombins. Les centres de production des céramiques identifiés sont les suivants (du Nord au Sud):
- Enyélé, Mabongo, Epena pour la céramique Oubanguienne.
- Makotipoko pour la céramique Moye.
- Kinkélé, Ingoumina pour la céramique Téké.
- Ntombo-Manyanga, Masséssé, Foota, Panga Yengola, Ngouédi-Seka, Kinguembo, Nganda Mbinda, pour la céramique Kongo et Sundi.
- Kibangou pour la céramique Kuny.
- Mpandi-Bissa pour la céramique Bembé.
- Loyo pour la céramique Ombamba.
La suite ici.
Vous trouverez sur ce lien une très riche bibliographie sur l'archéologie au Congo.

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TEXTE BRUT
Schématiquement, les structures géopolitiques pré-coloniales congolaises peuvent se simplifier en deux catégories: les sociétés sans État, fondées sur des chefferies qui sont autant de micro-nations que des conditions géographiques et démographiques difficiles ont maintenues dans un relatif isolement, ceci dans la moitié Nord du pays, terres Mboshi, Makaa etc; les sociétés à État organisé, dans la moitié Sud, autour de trois pôles essentiels: l'État Teke, fondé peut-être dès le XIII°s, la province Nord de l'ancien empire Kongo, ou province de Nsundi, et sur la côte le très vieux royaume de Loango des Vili, centré sur sa capitale, Bwali, prés des gorges de Diosso. Il faut souligner que des vestiges, ténus certes, mais assez nombreux, attestent de cultures assez avancées sur l'actuel territoire congolais, bien avant ces États que nous connaissons: poteries, vestiges de fours à métaux, de grands travaux (tunnel sous le Mt Albert prés de Mouyondzi…)remontent avant le XIII°s, parfois avant l'an Mille.

mercredi 8 septembre 2010

L'ETRE SUPREME CHEZ LES PEUPLES NOIRS








L'ÊTRE SUPREME CHEZ LES PEUPLES KAMIT (NOIR) .


L'homme noir , le père de la civilisation actuelle , la race qui a donne' la matiere première pour la fabrication des autres races , étant l'ancien des temps de cette humanité; devrait etre aussi celui qui devrait avoir beaucoup a dire sur la de la  question notion de l'etre supérieur . Bien que cela n'a toujours pas été le cas  alors que  ce qui devrait l'etre la logique la plus simple , partant du fait meme que c'est lui qui devrait avoir expérimente' de premiere main la création de la terre et par conséquence s'etre pose' la question fondamentale de l'existence ! Qui sommme nous ? et qui nous a mis ici bas ou comment sont nous arrives ici bas  ? et surtout pourquoi ? Il ne peut en etre autrement...
Cependant cet aspect des faits a toujours semble' etre ignorer par les Kamites  eux meme  .  Malheureusement que les fils de Katiopa de nos jours  se releguent  au dernier plans et laissent les autres repondre pour eux a ces questions pertinents .

En rédigeant cet article mon intention première et véritable etait plus de parler des 42 confessions négatives des nos ancestres , de la Maat ou Maa (Mwadi , la grande dame de la cour dans un marriage poligamique, la gardienne de la loi et de l'ordre dans cette cour) . Mais cependant je me suis dit que je ne pouvais pas parler de cet aspect des choses sans pour autant prendre un peu de temps de s'arreter  et  parler de la notion ou de la compréhension originale de l'etre supreme chez les fils de Katiopa cad les Kamites ( africains) selon leur  sagesse ancestrale . Ceci est très important pour arriver a faire asseoir toutes ces notions .
Cette question qui est d'une  très grande importance et dont  je ne peux me permettre le  kilo de pouvoir donner une réponse dite facile , absolue , simple  et totale car la réponse  de telle envergure  en cette matière est tres difficile a trouver ou meme  impossible a produire  . Je peux cependant faire un essaie d' approche  compréhensible  moin sophistiquee'  de cette grande question toute en  laissant  la porte grandement ouverte , une grande  avenue a quiconque de pouvoir venir enrichir cet effort ou meme contredire  tout les conceptes qui seront debatu ici.
 La notion de l'etre supreme est une de notion la plus difficile   a  approcher   de nos jour avec le paradigme de kamite car la systematisation imperialistique   de la comprehension  en cette matiere par la vision occidentale  ou arabe a laquelle sont habitues les africains  a joue' un role  tres important pour les imposes par la force .  Ce dernier a cree' un tunel de corruption mental  conscient  ou inconscient qui  engendre la negation de la faculte' pensant et culturel  de l'homme .  De ce fait ,il eloigne de tres loin   tout chercheur de la vison originale de la narration  africaine en cette matiere   et exacerbe la vison populaire  et populiste de l'occident ou de l'orient  . Soyons sincere pour nous poser la simple question de savoir si reellement nos ancetres voyaient ils  le monde en terme de l'oeuvre d'un etre supreme ou inferieur ?  Un grand  Savant ou magicien aux prouesses inimaginables  qui par des procedes non expiques , compliques  mais cohesifs auraient cree le monde et impose' un destin imperatif et arbitrairement a toute vie en son sien !!!
La notion de l'etre etant elle meme une sophestication philosophique des penseur de l'occident en commencant par Platon jusqu'a  Martin heidegger le consessus de la definition de cette notion n'est pas vraiment tire' au claire . c'est la vielle question de l'etranger dans le sophisme de Planton  qui dit a peu pres ceci :" nous savons tous ce que designe l'etre mais lorsque  l'on nous le demande  , nous ne le savons plus". Ceci est la raison pour laquelle je vais  me rabattre sur le connaissance de kamet pour faire resortir une difference dans la comprehension de la notion de l'etre supreme et du supreme .
 L'etre est vue ici comme la manifestation individualise' de l'essence sorti   du supreme ( qui est le tout en existance ) en prenant une destine' et un devenir mais a l'interieur du supreme . Cette Etre peut representer la manifestation ideal de ce qu'il exprime,  tout ce qui ce defini comme sa projection  reconnaitra en cette realite le  point sublime a  atteindre dans sa maturation  . 
  
Le supreme dans la sagesse africaine est considéré' comme la réalité absolue, l'énergie primordiale qui est le tout et anime le tout , la lumière des lumières , le vrai soleil geniteur du tout et etant le tout a la fois .... Ceci veut dire que toutes réalités : l'existence et la non existence, la matiere et l'antimatiere , le visible et l'invisible sont  que l'un des aspects ou des expressions de cette realite  supreme . C'est le   Noun, Nzambi, Nyambi , Njambi, Nambi,    etc.... tous ses aspect sont tous un parce que " le suprême lui meme est un ( moyi, mosi , moyo , moja ....) .  Quand  nous prenons par example le mot Nzambi donc la racine premiere est tiree du mot wa  Zambila kana  en kikongo , zambalala  en kishwahili ou du mot NZambala en lingala ( langue faisant partir des langue dite " bantu" et parler au Kongo democratique), nous nous realisons que ces mot expliquent mieux ceque les anciens  avaient realise' comme entendement du cosmos  et avaient cristalise'  dans des mots  simples .  Le mot wa zambila kana donc zambila veut dire ce qui se repend et kana  qui veut dire dans ce contexte  ce qui ne fait que cas  d'ou wazambila kana  veut dire cequi ne fait que ce rependre et rempli et est le tout . Le mot shwahili  Zambalala vient aussi ajouter beaucoup de tonus a cette argumentation car il veut dire se remprendre partout . Et pour finir le mot NZambala  est une sorte de robe qui couvre tout le corps  cad ce qui se repend et couvre tout. 
L'argumentation selon le paradigme de katiopa est claire que la notion de Nzambi est plus proche  de la comprehension du supreme cad "qui est partout et qui est le tout " et non est pas un etre induvidualiser a cotes des autres etres inferieurs ou egaux  qui a cree' ou pas . 
 Il n'ya qu'une seule energie consciente qui couvre toute la création  et qui est toute la creation .  Par conséquent cette energie   rend toutes choses porteuse de la conscience divine , qu'elles soient a nos yeux animees ou non animees .  Cette energie  c'est le mouvement  qui est expression de la vie meme  , bref Toute vie  est consciente  !!car la vie c'est la regle de l'existance , la mort son illusion et l'abscence de vie son impossibilite'  . C'est seulement  aspect jumeau de cette energie qui fait que la matiere est l'espace soit un et une seule realite dans le  Nzambi , Noun  ou La.
Cette derniere est le manifeste' et a la foi le non manifeste' , elle est le tout dans sa nature premiere et primordiale . Cependant elle peut etre aussi une individualité' dans une seule expression qui est appelle par example Nvidye mukulu , efile mukule , txito, kalunga , akongo  ect...Pour la tradition de katiopa  et Chrishina, vishnu , shir dourga ,Yaveh, allah,  himistu kongo etc..pour les traditions des autres peuples   . 
Car lorsque l'énergie de la source premiere s'individualise elle devient une pluralite' sans pour autant etre différente d'essence signulariste  et participer a l'existence de cette dernière . Nzambi, Ra , est un et multiple a la fois .....

Cela ne fait pas de Nzambi, Ra , deux , trois ou quatre mais une seule energie  de qui  decoule expression multiple  comme canaux energetiques d'expressions conformement au taux vibratoire multiples en experimentation .

Ainsi  amour supreme par exemple , la propension de donner et se donner, a  etre lie a , de faire extendre son energie a l'autre qui est une pluralite de  singularité' . Il prend un nom et une personalite' reconnu par la pensee' de katiopa  par example sous multiple nom  : Akongo, Onyia Shongo , Onya Nkopon ect.. (est en ce moment il devient un  etre actif de part entiere dans la grande matrice qui est le  Nzambi.) (1).   Cette meme energie se cristallise comme une individualité  reconnu dans beaucoup des nos traditions comme Ne Bumba , Bumba lowa , bumba chembe , Pemba ,chuku,chikene , jok .... un  En ce moment ,elle devient un etre de part entiere different de Akongo par example acause de sa destine' d'individualisation mais a  l'interieur de Nzambe  dont elle est formee' energetiquement  .IL en va de meme  pour les divinite d'autre contexte culturel , vishnu  dans la tradition Hindu .
Ces énergies individualisées comme fils de l'énergie premiere deviennent réellement des fils de Nzambi ou d'autres expression de Nzambi mais dans le Nzambi.
 Rendre un culte particulier a ces divinités ne contredit en rien l'essence premiere mono energetique  absolu de la pensée Kamit cad la sagesse des nos ancetres. Ici nous voulons tirer l'attention des nos lecteurs que dans toutes les langues Africaines la compréhension de l'etre suprêmes comme le manifeste' premier dans son sens extensif cad le manifeste' du visible et de l'invisible , de la matiere et de l'anti matiere  est connue sur le nom de Nza avec les différentes variantes dialectales actuelle qui vont de Nya, Ndja , Na , Nzia ,.... comme dit un peu plus haut .

Dont voici quelques exemples :

langues et l'appelation du supreme 

Ewondo - Zambe

Bassa - Nyambe

Douala - Nyambe , Njambe

Ashanti - Nyame

Nyene - Nzambi

Dahomey -Zwane

Guinee - Yame

Lingala -Nzambe ,Nzakomba

Ngombe - Ndjambi

Tshiluba - Nzambi

Mindasa - Nzambi

Kama - Ra.

kahonde - Le Za

Madagascan- Zanahary

Nous voulons aussi dire ici que comme la realite' supreme selon la sagesse  de Katiopa  dans son sens strict ne peut pas vraiment avoir un nom. En effet  connaitre le nom de quelqu'un se connaitre sa nature , son origine et son devenir . Mais il est impossible a l'homme de pouvoir decrit tout dans cas de la realite  supreme qui est  le cosmos dans tout ses dimensions  cad qui est le tout .  C'est pourquoi l'approche a la comprehension du supreme passe par la reconnaissance des qualites que l'homme reconnais de lui atttravers sa creation et ses creatures mieux ses differentes expressions. Nous pouvons citer son amour , sa puissance , sa misericorde, sa justice , sa pourvoyance , sa sagesse, sa bonte, etc...
NB : Dans la sagesse Africaine la bonte du supreme est sa reconaissance supreme , il est le tout bon.

d'ou les noms suivants :

Akongo , shongo , shango pour l' amour infinie, son omnipresence en expression .

Mbumba ,Mmba lowa , Mbuma Chembe, pemba ,chikene,chuku pour la  puissance creatrice  , omnipotence ( MPUNGU)

Mungu, Amoun, Amon, Mpungu , Mulungu , Milengi, pour la loi  justice et l'ordre aussi l' aspet de cacher  et incomesurable du tout  .
Ruhanga  ou Lulanga pour sa providence d'ancetre eponyme  ,sa plenitude , sa fertilité.
Ifa , Ife pour la pour-voyance de cet ancetre .
Imana pour le role du manifeste' de l'energie cosmique. La mere cosmique
Ndagijimana pour le protecteur des biens .
Kang , Chang, ou thora les createur d'autres divinités.
Katonda pour celui qui rempli tout , le créateur.
Khonvum pour l’éternel.
Olorum pour le maître.
Milo, Tilo pour la lumièrela lumiere d'un monde
Tohwiyo pour le fondateur.
Nvidye Mukulu ou Mukuru, leve pour le plus grand , le seule.
Utixo pour le bien faiteur.
Ratovoantany pour l'autocree' ou l'auto manifeste'.

Ceci bien sur selon les differentes variantes dialectale de la langue Kama.

La connaissance du supreme comme etant l'energie premiere qui manifeste tout, avait cree une neccessite' a la sagesse africaine de developper la voie initiatique . la voie qui va de la connaissance de la nature profonde qui vie en soit et qui est le soit , a celle de l'union avec cette energie premiere et eternelle mais plus sa manipulation pour le bien de la communaute , de la societe et de soit . 
C'est a ce niveau que nous allons nous empresser de parler des 42 confessions negatives qu'avaient enseigne' et pratique' nos encetres depuis des millenaires , des milliers d'annees avant le dix commendement judeochretiens et autre traditions.
Mais avant cela , Voyons un peut le concept initiation .
Dans la societe moderne gouvernee' pas la supertition des religions importees qui enseignent  a fuire de loin le jacko en nous faisant croire que ce dernier est un caiman . Ces religions   importees  ont une seule mission d'etre des instruments de domination et de l'emprisonement de la sagesse de Katiopa ( Afrique ) , une furie a toujours ete volontairement entretenue pour enmener les Africains a rejeter toutes leurs valeurs au nom dune  peur  mal definie appele' la  sorcelerie  qui de plairait  fortement aux Dieux de ces religions  . D'ou le concept initiation trouve aussi une approche tres derrogative qui fait de lui l'equivalent du pacte avec le diable , Satan , bref pact avec le mal . Ceci est totalement faux . Le vrai sens de l'initiation , c'est l'apprentissage  , le marriage , la relation amoureuse avec l'universe qui est un cosmos . Pour se lancer dans l'aventure de l'existance  ,  le pelerinage de la vie , Il etait d'entemps imperatif de connaitre les paneaux directeurs qui menent vers des lieux tres haut et cela ne pouvait  se faire autrement qu'autravers d'une  serie initiation ou le disciple devrait apprendre de la part de son(ses) maitres  Nabi ,Ngunza, Mufumu , Zebola ,Isanusi, Sangoma  la sagesse de  la vie et de l'univers  qui est un cosmos  ...., Ceci qui devrait faire de lui un homme  veritable et aiguise' ( un muntu)et pret pour ce grand pelerinage qui est la vie elle meme . D'ailleur le cycle initiatiques  dans la tradition imperturbee' de katiopa commencait avant la naissance de l'enfant  ou  dans la plus part des cas , les parents devraient consulter les oracles pour connaitre la personne qui revenait afin de l'aider a commencer directement l'apprentissage aupres d'un maitre pour ne pas perdre le temps de l'ame qui se reincarnait  dans l'etat de la folie de la recherche solitaire et penible de soit sur la voie de l'illumination.
L'initiation africaine etait un phenomene normale ou le disciple apprenait la maitrise des lois de la vie cad la Maat (mwadi cad la grand dame de la court) . Ainsi le prophete Merikare de kamet enseignait en ce terme :" Dis la maat cad la sagesse des tes ancestres , pratique la maat car elle est grande , elle est efficace , elle dure et sa puissance est prouvee' , elle conduit a l'etat d'imakhou ( Imukulu)  cad l'homme parfait , l'homme mature ."
La maat a pour objectif , d'aider a developper le respect de soit et de l'autre , c'est l'equilibre , la verite' , l'amour en opposer au Isefet (kisefe , kifuebe, Kadia Mpemba .... ) qui est le mensonge , la misere , le desordre , la disarmonie , la mort.  D'ou ont comprendra aisement pourquoi l'etre egregore KIFUEBE etait le synonyme de la mort ,d'un malheur.
Donc selon la maat le disciple devrait connaitre les 42 confessions negatives parceque , lorsqu'il aura a faire face aux juges de l'eternite qu'il puis les avoir dans sa bouche et le confesser .
La notion d'apres la mort  et du jugment devant la cours de OUSIRE ( WA NDJEI ou NZEE)  le souveraint royal divin est purement d'essence Africain . La tradition de la confession par la parole demeure largement dans la pensee de tout les fils de Katiopa (africains) en terme qu'avant d'user la puissance de la parole ,il ya toujours cette tendence de commencer par reciter ce qu'on a comme valeur spirituelle ou confesser les comportement negatif que l'on a vaincu. C'est  la pratique de LUSANSU chez le Luba du kongo ou  KOSAKA chez les Bangala du kongo  qui sont toujours  pratiquer  partout en Afrique.


VOICI LES 42 COMENDEMENTS DE NOS ANCESTRE.


1.JE N'AI PAS PORTE DES FAUX TÉMOIGNAGES.
2. JE N'AI PAS VOLER
3. JE N'AI PAS ETE UN AVARS
4. JE N'AI PAS AGI EN TERME D'APAUVRIR MES FRÈRES.
5. JE N'AI PAS CONNIS DE MAL CONTRE MON PROCHAIN.
6. JE N'AI PAS USE MES TRAVAILLEURS PAR UN TRAVAIL DURE .
7.J'AI REPECTE LA LOI DES MES ANCÊTRES.
8. JE N'AI PAS POUSSER LES TRAVILLEURS DE MON FRERE A LA RÉVOLTE .
9JE NE PAS FAIT SOUFFRIRE LES HOMMES .
10.JE N'AI PAS FAIT MOURRIR QUELQU'UN DE FAIM.
11. JE N'AI PAS CAUSE DES PLEURES.
12.JE N'AI PAS TUE.
13. JE N'AI PAS LIVRE INJUSTEMENT QUELQU'UN A LA MORT.
14.JE N'AI PAS TERRORISE LES HOMMES .
15.JE N'AI PAS BLESSE QUELQU'UN.
16. JE N'AI PAS ETE NERVEUX.
17. JE N'AI PAS USURPE L'ARGENT DE L'OFFRANDE.
18. JE N'AI PAS USURPE LES BIENS SACRES DE L'EGLISE .
19.JE N'AI PAS COMMIS D'ADULTER.
20.JE N'AI PAS COMMIS D'ACTES D’HOMOSEXUALITÉ.
21. JE N'AI PAS ETE UN PERVER SEXUEL.
22.JE N'AI PAS TRICHE LA MESURE DE LA BALANCE .
23. JE N'AI PAS CHANGE LA MESURE DE PLOMB DE LA BALANCE .
24.JE N'AI PAS ETE AVARD AVEC MON TEMPS , J'AI TOUJOURS EU DU TEMPS POUR LES AUTRES .
25. JE N'AI PAS CHASSE INJUSTEMENT LES ANIMAUX SUR LEURS PÂTURAGES.
26. JE N'AI PAS CHASSE LES OISEAUX DANS LEURS NIDS.
27. JE NE PAS DEVIE LA CRUE D'EAU PENDANT LA SAISSON DE PLUIE .
28 . JE N'AI PAS ABUSE OU POLLUER LES EAUX.
29. JE N'AI PAS BRULE SANS RAISON LA FORET ET LA BROUSSE.
30. JE N'AI PAS ABANDONNE LES MIENS.
31. JE N'AI PAS TERRORISE LE MIENS.
32. JE N'AI PAS ETE UN CALOMINIEUR.
33 . JE N'AI PAS ETE BAVARD OU TROUBLE FAITE DANS LA SOCIÉTÉ .
34.JE N'AI PAS ETE VANTARD
35.JE N'AI PAS ACCUMULLER BEAUCOUP D'ARGENTS APART MA MAISON.
36. JE N'AI PAS OUTRAGE OU INSULTE LES DIEUX ET LES ANCÊTRES .
37.JE N'AI PAS FAIT LA SOURD D'OREILLE AUX PAROLES DES SAGESSES.
38. JE N'AI PAS ETE UN ESCORT.
39.JE N'AI ABUSER LE TEMPS DE CARÊME.
40.JE N'AI PAS OUTRAGE LA TERRE.
41. JE N'AI PAS USE DE LA SORCELLERIE MALFAISANTE.
42.JE N'AI PAS ETE MÉCHANT.

JE SUIS PURE ,PURE,PURE . MA PURETE EST CELLE DU PHEONICS (NKANGA OU KINYIA  ) D'EKIPATA PARCEQUE JE SUIS LES NARINES PAR LES QUELLES LES GENIES DES AIRS (BISIMBI BIA MOPEPE) DONNE LA VIE AUX FILS D'EKIPATA AU JOUR SACRE DU DEUXIEME MOIS DE LA SAISON SECHE DES GENIES DE LA TERRE ( BISIMI BIA NTONTO) DONT JE SUIS TEMOIN. C'EST POUR CELA RIEN DE MAL NE PEUT N'ATTEINDRE SUR CETTE TERRE PARCEQUE JE CONNAIS LE NOM DES DIEUX (BAKULU), NOS ANCETRES (BAKOKO) ET LE NOM DE DIEU LE CREATEUR RA,  .

LINGALA

NAZALI , PETO ,PETO, PETO .
BOPETO NA NGAI EZALI YA NKANGA YA EKIPATA ( NKONDO BILENGIE ) NA TINA ETE BOPEMI NA NGAI  EZALI NZELA YA EPESAMELI YA BOMOYI YA NGIDI- NGIDI ( MBIRI - MBIRI) NA BANA BAKONGO NA TANGU YA MIBALE  YA NZA , OYO NGAI MOKO NAZALI KIMONA MESU MPE KO TATOLA  . TINA  MABE ATA LIKO TE EZALA EHUTI ESIKA WAPI TO ESIKA YA MOTO NANI  EKOKI KOKOMELA NGAI  TE .
 PAMBA TE  NA YEBI KOMBO YA BAKULU NA  NGAI .
PAMBA TE  NAYEBI KOMBO YA BAKOKO MPE YA  MOKELI.

INGETA



LEGENDE

(1) Les differentes appelations donnees ci-haut sont  selon les différentes variantes dialectales de la langue Kama cad l'ancienne langue egyptienne ( Pharaonique) tel que devenu aujourd'hui dans nos langues Africaines cad , le kikongo ,le fan , le walof, Doualla, peule, swahili,lingala, zulu, shiluba , ,le kinyarwanda, kahonde, shona , tsonga ect...
Dans son expression comme la puissance créatrice ( qui fait grandir , qui anime ) ,