jeudi 30 août 2012

L'ORIGINE DU PEUPLE NGBANDI.

 

L'origine du peuple Bgandi

 
 
Ce texte que vous allez lire ici est tire  du blog Lokasa de jean pierre . Nous l'avons trouve' d'une tres grande portee' historique surtout en ce qui conserne l'histoire de peuplement de l'afrique centrale et le sens que nous devons accorder a "nos tribus " mais sutout a leur naissance . Dans ce texte l'auteur fait ressortir des elements d'histoire de la naissance de la tribu Gbandi qui sont d'une rare portee'. Bien que sa narration part de la presentation d'histoire  qui c'etait passe' dans un village de l'equateur au kongo plus precisement a Abumombazi . Nous allons cependant demander a nos lecteur de plus se concentrer a la genealogie de la "tribu Bgandi"

L’après-midi du jour de la Bonana — la « bonne année » — de 1972, on vit surgir à Abumombazi un fou de la tribu Bwa. L’homme était grand, costaud et d’un âge indéterminé. Il était très laid, sale, tout rouge de la poussière argileuse de cette contrée, pieds nus et noir comme du charbon de bois. Ses yeux tout rouges irradiaient comme de la braise dans un brasero" bambula "surchauffé. Mais le fou s’entêtait à fixer enfants, hommes et femmes de ces yeux de Yangba, le terrible dieu de la maladie et de la pestilence. Habillé de haillons, il empestait l’air comme dix cadavres putrescents du bosunga, le rat puant dont les effluves infects restaient dans la case deux mois après qu’on l’y eût découvert, tué et jeté dans l’Ebola—L’Eau Blanche, la rivière qui, à une distance de près de trois kilomètres de là, baignait de ses eaux vivifiantes la ville d’Abumombazi et serpentait son bonhomme de chemin vers le sud-ouest, avant d’aller rejoindre la rivière Mongala au niveau de Businga, d’où les deux, main dans la main, continuaient cette ondulation éternelle jusqu’au grand Fleuve Kongo où l’âme des Ngbandis se diluaient et s’emmêlaient aux autres âmes tribales du grand Kongo.

Le fou Mo-Bwa parlait le Mongwandi sans accent ; et c’est dans leur propre langue qu’il lançait fatwas et anathèmes sur ses « oncles » Ba-Ngbandis.

LES NGBANDI

Bien qu’ils soient de féroces guerriers, les Ngbandis sont un peuple pacifique et tolérant qui avait su tisser avec ses anciens ennemis de nouvelles alliances de coopération basées sur des genres de plaisanteries agressives. Surtout justement avec les Bwas, les voisins de l’est, que les Ngbandis appelaient leurs « oncles », en dépit de tout le mal que ce peuple de fourbes leur avait causé par le passé. Les Ngbandis d’Abumombazi tolérèrent donc ce fou Bwa, malgré sa pestilence, malgré les poux qu’on voyait ramper sur ses cheveux, sa peau et ses habits, malgré ses insultes — qui sont les « oncles » à ne pas s’insulter ?—et malgré le nom ridicule qu’il s’attribua.
Et en ces années du règne incontesté de leur fils ( Mobutu sese seko )  qui marquait de l’empreinte indélébile de leur tribu tout le pays, les Ngbandis d’Abumombazi pouvaient se montrer magnanimes envers le fou Bwa. On offrit donc au fou de la nourriture et même du ngbako, le puissant alcool de bananes plantains. Les trois semaines durant , il maudissait Mobutu, la mère de Mobutu, les Ngbandis et tous leurs ancêtres.

L’après-midi de la Bonana, quand le fou Mo-Bwa a surgi près des bars du marché de la cité, les Ngbandis d’Abumombazi ne l’avaient pas pris au sérieux.

Presque tout ce que la bourgade comptait en jeunes gens était réuni près de la longue route macadamisée — bordée ici comme toutes les belles avenues de la petite ville de grands palmiers et baptisée Boulevard Mobutu — qui longeait à quelque distance le grand marché où se trouvaient concentrés les grands bars et les deux motels, et traversait la ville presque en ligne droite, la reliant au nord à Yakoma, à près de 55 km à vol d’oiseau, et au sud, à près de 160 km, à Bumba au bord du Fleuve Zaïre.

Dans un hurlement, le fou Bwa déclina sa macabre identité devant le Bar-Monga : « Je m’appelle Gbatala Nzengu, la double réincarnation de vos plus grands cauchemars, vous, les Tara Ngbandi, maudits descendants de Kola Ngbandi ! » 

Les Ngbandis comprirent tout de suite qu’il s’agissait d’un pauvre « oncle » Bwa dont l’âme avait été volée et mangée par la likundu, la terrible confrérie de sorciers. Il n’était plus qu’une coquille vide d’homme dont il fallait avoir pitié. Un homme lui offrit une bouteille de Munich et les jeunes femmes présentes crachèrent sur leurs seins avant de se signer et de marmonner « Jésus-Marie-Joseph », afin de prévenir qu’un tel malheur ne frappât le fruit qui allait sans aucun doute sortir un jour de leurs matrices. Pensez donc ! Neuf mois à porter cette pourriture dans son ventre sans se rendre compte que c’est une pourriture .— ah !,Nzapa, le Dieu Tout-Puissant, est parfois bien méchant envers nous autres pauvres femmes, se plaignirent certaines d’entre elles, les yeux déjà injectés de sang par le gaz brûlant d’alcool qui leur sortait des narines lorsqu’elles rotaient bruyamment…

Pour pacifier l’« oncle » complètement, Edouard Monga, le jeune propriétaire du Bar-Monga, lui passa une cigarette de bangi de Bumba qui le faisait tousser depuis un moment.

Le fou Mo-Bwa qui prétendait s’appeler Gbatala Nzengu tira de longs traits de cette cigarette de chanvre violent sans tousser une seule fois. Il termina bientôt le joint, écrasa le mégot, l’enfourna dans sa bouche, l’avala et but d’un trait le reste de sa Munich. Il rota bruyamment à la grande hilarité de ses « oncles » Ngbandis et dit, en fixant Edouard Monga de ses yeux de likundu : « Grand merci, Tara Ngbandi ».

Il se retourna et, sans se presser, il alla s’étaler de tout son long sur un étal du marché. Avant longtemps, on entendit le grand fou ronronner dans son sommeil comme un moteur Diesel.

Les Ngbandis avaient bien compris l’allusion insultante de leur oncle mais ils en avaient quand même ri ; car le passé, c’était le passé ; et il est bien mort et enterré, le passé.

Invoquer le nom de Gbatala passait encore et attisait la fierté des Ngbandis qui avaient entendu leur « oncle » fou prétendre qu’il en était la réincarnation.

LA LEGENDE DE  GBATALA


Gbatala était un monstre et un criminel de guerre Bwa de la fin du 19ème siècle qui, à la tête d’une meute de guerriers Ba-Bwa, s’était allié aux Tamba-Tamba arabes du Soudan et croyait, parce qu’il disposait de troupes munies d’armes à feu, descendre faire une promenade de santé en terre Mongwande pour y razzier des agwa —des esclaves. La déroute de Gbatala et ses Tamba-Tamba fut prompte et humiliante. Et pour cause…

Une grande coalition intertribale fut forgée pour repousser les mécréants arabo-Bwas. On vit des Dondos, des Gbozes, des Mbakas, des Ngbakas et ceux de Yakoma s’allier avec leurs voisins pour repousser les razzieurs. Il y eut même des Langbas, anciens esclaves récemment assimilés aux Tara Ngbandis, et les Ngombes que ceux-ci avaient dispersés sous la canopée de la profonde ngunda ou chassés vers l’est ; on vit toutes ces peuplades aller en masse prêter main forte à leurs voisins et anciens ennemis. Dans cette coalition, ce furent les féroces Dondos de Kota-Koli qui se distinguèrent avec leurs flèches enflammées qui jetèrent l’effroi de Ngbo —le Serpent Suprême — dans les cœurs des Bwas et leurs complices Tamba-Tamba.

Toutefois, le grave problème des Ngbandis, selon leurs détracteurs qui ne sont autres que leurs « oncles » et voisins immédiats, c’est que leur colère est lente à s’abattre. La colère chez les Ngbandis, dit-on, est un cycle qu’on ne peut interrompre. Alors, autant ne pas les provoquer et ne pas se trouver sur leur chemin quand le courroux du Ngbo les habite. Car la colère, chez eux, c’est une vague de mer profonde qui se lève très sourdement du fond d’on ne sait quelles abysses, indiciblement d’abord, mais puis, lorsqu’elle s’exacerbe, ne peut retomber en ressac qu’en allant violemment s’écraser contre un rivage rocheux. Les Bwas de Gbatala et les Tamba-Tamba—leurs complices dans les razzias, les viols et les massacres— s’étaient trop vite évanouis dans la ngunda, laissant intacte et inassouvie la grande colère vengeresse des Ngbandis. On raconte que les Ngbandis se retournèrent alors contre certains de leurs alliés pour calmer ce courroux irréversible. En proie à la frénésie, ils massacrèrent les troupes Ngombes et Langbas. Les Dondos, les Gbozes et les Ngbaka tirèrent leur épingle du jeu par un repli, certes précipité, mais tactiquement organisé.

Ils peuvent se moquer de la colère des Ngbandis, ces révisionnistes de l’histoire, mais que savent-ils de la colère qui a assuré la survie des adzi, les vrais hommes rouges, qui sont descendus des montagnes du Nouba dans le Kordofan, traversé les plateaux du Darfour où ils ont rallié d’autres hommes prêts à l’aventure et à la conquête, pour enfin déferler sur cette ngunda où ils sont aujourd’hui à cheval sur deux pays ?

LA NAISSANCE DU PEUPLE NGBANDI



Bien que l'histoire conventionelle les fassent  descendre des grands mouvements migratoires Africain cad   des peuples  originaire de la Haute-Égypte et de la Nubie occidental (sud-ouest des clans de Napata),  qui  migraient  vers le sud en quête d'une nature plus généreuse et fuyant aussi les razzias de négriers arabes.                                                                                           Cependant, l'ensemble des informations relatives à des migrations continentales antiques ou très anciennes en Afrique doit être avancé et reçu avec d'extrêmes précautions étant donné le manque d'archives "documentaires". Certes un certain nombre de sciences auxiliaires à l'histoire telle la philologie mais aussi des méthodes tels les études de sémantiques nous permettent d'accorder du crédit à certains récits transmis de génération en génération via la tradition orale. Le danger est naturellement que ces informations soient conjecturales car ne se fondant sur "aucune archive documentaire", elles peuvent être de portée idéologique dans la mesure où elles peuvent toujours chercher soit à valoriser soit à stigmatiser des groupes ethniques minoritaires ou impliqués dans des affrontements politiques et identitaires.      

À partir du XVIIe siècle, l'histoire des Ngbandi est étroitement liée à celle des Zandé et des Nzakara avec qui les ngbandi ont une proximité culturelle importante suite au métissage interethnique entre ces peuples au fil du temps. Cette proximité culturelle est aussi due à la similarité de leurs systèmes socio-politiques basés sur la prééminence d'un lignage de clans sur d'autres en fonction de hauts faits d'armes accompli ainsi qu'aux liens tissés avec d'autres lignages puissants.
La tradition elle explique que cette force collective était née de la vision d’un seul homme — Kola Ngbandi, le grand Ngbandi.
Les anciens racontaient qu’après avoir dispersé les uns et soumis les autres, Kola Ngbandi alla enfin se laver dans ce qu’il baptisa L’Eau Blanche — Ebola, la bénéfique — d’où il tira par la queue le Ngbo, le terrible Serpent Suprême, le transforma en canne et parla dès ce moment jusqu’à sa mort glorieuse la langue fourchue des chefs, dieux des hommes ordinaires.

Kola Ngbandi rassembla alors un matin ses troupes fidèles — pas un homme qui restât à flâner dans les campements — au bord de L’Eau Blanche et leur cria de sa voix de stentor les commandements que lui avait soufflés le Ngbo pendant la nuit. Il imposa à tous ceux qui l’avaient accompagné du Kordofan, rallié au Darfour et ceux qui s’étaient joints à lui sur ces terres neuves le privilège de porter tous son propre nom à lui, Kola Ngbandi. S’ils voulaient vivre et prospérer, ils devaient non seulement l’imiter dans ses actions héroïques, mais ils devaient eux-aussi devenir Ngbandi comme lui, leurs enfants des Tara Ngbandis, des éclats vibrants de l’être du Père-Fondateur issus du Ngbo. Il y eut quelques nobles, des amis de première heure dans les collines du Kordofan, qui croyaient que Kola Ngbandi avait quitté sa kitikwara, sa couche de bambou, si tôt le matin pour amuser la galerie avec cette cérémonie d’éponymisation. Il lâcha sur eux l’ire de sa canne, qui se matérialisa en Ngbo — trucidant les dissidents sur le champ. Cent-cinquante Kordofanais et cinquante-deux Darfourois périrent instantanément avant que le Ngbo ne rampât dans la main de Kola Ngbandi pour redevenir canne du Serpent Suprême. Dans les assemblées, personne ne pouvait plus contredire Kola Ngbandi, sauf ceux qui étaient nés ou étaient devenus jumeaux — double ngbo comme le Serpent Vivant lui-même.

A la mort du Kola Ngbandi, les chefs des clans et des grandes familles emmenèrent son corps dans une clairière au fond de la ngunda, le désossèrent, débitèrent les os en petits morceaux qu’ils mirent dans des tolos, des reliquaires de bambous évidés, qu’ils distribuèrent à chaque famille de ceux qui s’appelaient désormais des Tara Ngbandis. On raconte dans ces contrées que dans la vaste cabine de bal du yacht présidentiel du Général de Corps d’armée Mobutu Sese Seko Kuku Ngendu Wa Za Banga —Président-Fondateur du Mouvement Populaire de la Révolution, Parti-Etat, Guide la Révolution Zaïroise Authentique, et actuellement premier d’entre tous les Tara Ngbandis en vie — il y a, pendant au beau milieu du lustre, un tolo contenant les restes des ossements du Kola Ngbandi. Prétention que les puristes rationalistes Tara Ngbandis excluent tout de go avec ces arguments imparables : de un, l’homme n’est pas né en terre Mongwande ; et de deux, Kola Ngbandi est mort il y a plus de trois cents ans — ses restes sont aujourd’hui poussière et plus rien que poussière…

Mais cette colère des dieux que les Ngbandis avaient héritée de Kola Ngbandi devint un sérieux handicap, lorsqu’elle les poussa de massacrer leurs propres alliés lors de la première invasion des Bwas. Car lorsqu’un autre envahisseur Bwa, le génocidaire et étrangleur Nzengu alias Nzengo, retraça le chemin de son prédécesseur Gbatala, aucun des anciens alliés des Ngbandis ne vint à leur rescousse.

Après une blitzkrieg d’une lune, Nzengu et ses sanguinaires avaient arraché une bonne partie des terres Ngbandis, occupé ce qui n’était alors qu’un kodoro, une petite agglomération sur la rive gauche de l’Ebola, pour y bâtir leur forteresse connue aujourd’hui sous le nom d’Abumombazi. Et l’ancien kodoro, qui a prêté son éponyme à la collectivité du même nom, rayonne aujourd’hui, malgré ses douleurs de gestation, grâce à son fils, le Général de Corps d’armée Bobozo, qui vient d’y supprimer pour tous ses natifs l’impôt de laContribution personnelle minimum (CPM) — que le Serpent Suprême le préserve !

Mais tous les natifs de ce terroir connaissaient par cœur les horreurs que leurs ancêtres avaient vécues dans les mains de Nzengu, et pourquoi leur petite ville et leur collectivité s’appelaient du nom maudit d’Abumombazi. Les prisonniers Ngbandis qui pénétraient dans l’enceinte du palais de Nzengu n’en ressortaient jamais vivants. Le despote fou, voulant épargner de la poudre à canon qui coûtait les yeux de la tête, avait trouvé un moyen bon marché pour éliminer les têtes brûlées ngbandies : ses sbires écrabouillaient ces têtes à coups de gourdins. Ah, terrible époque où L’Eau Blanche avait tourné au rouge par le sang des valeureux Ngbandis abandonnés de tous ! Ah, si L’Eau Blanche pouvait seulement parler !

LES NGBANDI EST LES BELGES.

frican Force publique soldiers at Shinkakasa Fort, Boma (c. 1900)Regiment of Commissioner-General Halfeyt, Stanleyville (c. 1905)
 
Les Ngbandis surnommèrent alors le joyeux tyran Bwa « aboma-na-mbaso », celui qui tue avec un gourdin. Et quand les Belges de l’Etat Indépendant du Congo naissant vinrent tirer les Ngbandis des griffes de ce fou Bwa et qu’ils leur demandèrent le nom de leur kodoro sans nom en pointant le doigt dans la direction du palais maudit, ils répondirent : c’est l’enceinte d’« Aboma-na-mbaso », le monstre ! Et les géographes belges, croyant qu’il s’agissait là du nom du kodoro, marquèrent sur leurs cartes d’exploration : « Abumombazi » ! Ah, ces « oncles » belges, donner l’éponyme d’un monstre à ce qui allait devenir une si belle ville ! Et d’ailleurs, ce tyran fou a si bien traumatisé les féroces Ngbandis qu’on l’a éternisé dans la langue Mongwandi : « aller chez Nzengo », c’est faire un voyage duquel on ne pourra jamais peut-être revenir !

Il y eut des gens, encore et toujours des voisins hypocrites, pour critiquer les Ngbandis lorsqu’ils sont devenus ce qu’ils appelaient des « chiens couchants des Flamands » ! Eh bien, qu’ils racontent ce que bon leur semble mais une chose est certaine : sans les Belges, les Tara Ngbandis seraient aujourd’hui une espèce depuis longtemps éteinte. Ils sont donc tout simplement reconnaissants, les Ngbandis. C’est ainsi qu’ils étaient devenus le fer de lance de la Force Publique et passent aujourd’hui pour des Bangala —alors qu’ils sont d’abord des Soudanais ! Les vieux Ngbandis — dont le Général Louis de Gonzague Bobozo lui-même — murmuraient d’ailleurs presque ouvertement contre les mesures anti-Belges de Mobutu.

REMERCIEMENTS EFFUSIFS A : 1) EMMANUEL KANDOLO, GRAND CHRONIQUEUR HISTORIQUE, 2) MESSAGER DU SITE MBOKAMOSIKA ET 3) BARLY BARUTI, DONT LE DESSIN SERT DE CHARPENTE NARRATIVE DE CE RECIT.*
« Les Mongwandi sont très appréciés des blancs comme ouvriers et comme soldats ».
Franz Thonner, Du Congo à l’Ubangi : Mon deuxième voyage dans l’Afrique centrale (1910)
*
« Le poste d’Abumombazi, appelé d’ordinaire par les indigène Bombazi( a boma na mbaso), contient un nombre remarquable de constructions élevées en majeure partie au bord d’une longue rue coupée de nombreuses allées de palmiers […] Il y avait là trois blancs : un Belge, un Italien et un Suédois, exemple du mélange de nationalités dans l’administration du Congo belge ».
Franz Thonner, Du Congo à l’Ubangi (1910)
*
« La ville actuelle d’Abumombazi, étymologiquement A-bom-a na mbáso ‘qui
tue avec des bâtons’ […], connue surtout sous sa forme abrégée d’Abuzi…»
André Motingea Mangulu & Bonzoi Mwamakasa (2008)

LES DIVINITES ( BISIMBI) AFRICAINS

Les divinites (Bisimbi) des  Africains
Aja
Cette déesse de la forêt est honorée par les Yoruba du Nigeria. Les instruits ses croyants dans l’utilisation des herbes médicinales trouvées dans la forêt africaine.
Aje
Une déesse de la santé chez les Yoruba du Nigeria.
Akonadi

Une déesse oraculaire du Ghana.
Akwaba

Cette déesse symbolise la bienvenue et est toujours placée au-dessus des portes. Les jeunes filles reçoivent son image par un mentor plus âgé quand elles arrivent à l’âge, les accueillant dans leur rôle de mère dans la tribu. Au Togo, une géante Akwaba précède toujours le chef dans les processions, signifiant que la Mère et la révérence envers la Nature sont des vertus de communion.
Ala
Elle est la Terre et la fertilité chez le people Ibo du Nigeria, aussi bien qu’une déesse de l’autre-monde (du dessous). Elle est la ville du grand dieu Chuku et est considérée comme la mère de toute chose. Au début, elle donne naissance, et à la fin elle accueille les morts en son sein. Au Nigeria, où elle est toujours vénérée, elle a des temples situées au centre des villages, où elle a une statue entourée d’autres dieux et animaux.
Agwe

Mère de la mer au Benin. Elle est affectueuse et protectrice pour les humains qui l’honorent.
Aha Njoku

Cette déesse populaire est vénérée par les Ibo du Nigeria. Elle est responsable du Yams, un ingrédient central dans l’alimentation des Ibo, et des femmes qui s’occupent d’elle
Aida Wedo

Au Benin et Haiti, elle est le serpent compagnon de Damballah-Wedo, le dieu le plus populaire, qui a aussi une forme de serpent.
Amirini

Une déesse primaire des Yoruba de l’Afrique de l’Ouest.
Anansi

Déesse-Araignée du Ghana, elle est considérée comme la créatrice du chef official et un héros de nombreux contes.
Asase Ya

(Asase Yaa) Déesse-Terre Ashanti. Créatrice de l’humanité (Ghana) et l'aspect feminine de Nyame. Elle est aussi la mere des dieux. Ashanti
Ashiakle

Déesse de la santé des peuples Gan du Ghana.
Aziri

Déesse des possessions.
Bayanni

(Yoruba) Soeur de Shango OU Kongo. Elle a été sacrifiée pour faire de son jeune frère un dieu plus fort.
Bele Alua

(Ghana) Déesse arbre.
Bomo Rambi ou Bomo Nzambi

Déesse lunaire du Zimbabwe.
Bosumabla
Déesse de la mer au Ghana, une des déités mineures.
Buk
(Sudan-Nuer) Déesse des rivières et des vents et source de vie. Ses enfants sont Deng, Candit et Nyaliep.
Bunzi

Déesse de la pluie au Kongo, dépeinte comme une serpent aux couleurs de l’arc-en-ciel ( KONGOLO) . Elle s’occupa des tâches de sa mère comme déesse de la pluie quand sa mère a été tuée.
Buruku ou bukulu
Déesse créatrice du Ghana. Associée à la Lune et parfois considérée comme male.



Dewi Nawang Sasih

Dans la mythologie soudanaise, nymphe céleste qui apprit au people comment cuisiner le riz. Le mythe dit qu’elle a donné aux femmes une recette simple. Placer un grain dans un pot, faire bouillir, et attendre que le grain se subdivise encore et encore jusqu’à ce que le pot soit plein. Une restriction est que aucun homme ne touche les ustensiles de cuisines des femmes. Le peuple festoie pleinement et facilement, suivant ses instructions jusqu’à ce qu’un roi qui tomba au dessus des autres touche délibérément un instrument de cuisine. La déesse, en dégoût, a quitté le monde et maintenant, ça prend beaucoup de temps pour remplir un pot de riz car il ne se divise plus.
Dziva
Générallement déesse créatrice du people Shona du Zimbabwe. Il y a cependant un horrible aspect de sa nature.
Egungun-Oya

Une autre forme de la déesse Yoruba de la divination.
Eka Abassi













La Créatrice de la vie. Son fils et consort est Obumo (dieu du tonnerre et de la pluie).
Enekpe

Déesse de la famille et gardienne de la destinée. Une histoire raconte que quand elle a vu sa tribu perdre une bataille, elle s’est offerte en sacrifice pour sauver son peuple, et a été enterrée vivante dans le champ de bataill, et sa tribu fut sauvée.
Eseasar ou Ise Asar ou Ise wa sar

Déesse Terre mariée au dieu-Ciel, Ebore.
Fatouma

Elle est née dans un village près d’un lac au Mali, habité par un dragon mangeur de jeunes vierges qui chaque année réclamait une jeune fille vierge en paiement de l’usage des eaux du lac. Un jour vint où Fatouma état la seule victime possible, elle a donc été laissée sur les rives du lac pour le dragon. Puis vint un héros, Hammadi, qui chassa le dragon, épousa Fatouma et vécu heureux avec elle.
Gbadu


Fille de Mawu. Elle est la déesse du destin du people Fon ou Dahomey du Benin. Elle est attristée par les batailles entre les enfants mortels de sa mère.
Gleti

Déesse lunaire du Bénin. Elle est la mère des étoiles (Gletivi). On dit que l’éclipse est causée par l’ombre de son mari quand il vient la visiter.
Gonzuole
Première femme du Liberia. Sans partenaire, elle donne naissance à de nombreuses filles magnifiques, elles vivent ensemble au village sans homes pendant de nombreuses années. Puis viennent quelques hommes qui les piègent toutes, et Gonzuole, prenant peur pour ses enfants, accepte de les donner en mariage.
Ilankaka ou Ilangaka
Déesse solare des Nkundo du Zaire. Attrapée par un home qui chassait la nuit. Elle le pria pour être libérée et lui promit beaucoup de richesses pour cela, mais la seule richesse qu’il voulait était Elle, donc elle accepta de l’épouser. Bientôt enceinte, elle refuse de manger autre chose que des rats de forêt. Parce qu’il était connu qu’un homme devait pourvoir aux désirs d’une femme enceinte, il fut occupé à chaser pour elle. Une nuit, cependant, elle se révéeilla pour réaliser qu’elle n’était plus enceinte. Choquée, elle découvrit que le bébé avait quitté son ventre et tait déjà en train de manger de la viande. Il a grandi, et est devenu le héros Itonde, qui captura le coeur le fille-éléphant Mbombe.
Mami Wata

Esprit de l’eau, parfois décrite comme une sirène, depuis les côtes de l’Afrique de l’ouest jusqu’au centre. Mami Wata est décrite ayant des long cheveux noirs, une peau pâle et des yeux fascinants Elle peut apparaître dans les rêves et visions de ceux qui lui sont dévoués, comme une magnifique sirène, on dit aussi qu’elle marche dans les rues des villes de l’Afrique moderne, déguisée en femme magnifique et insaisissable. Elle est intéressée par les choses contemporaines. Trois de ses offrandes favorites sont du parfum doux et importé, des lunettes de soleil ou des verres de coca-cola. Néanmoins, il apparaît qu’elle est reliée aux autres esprits de l’eau (connus en langue Igbo – langage du sud du Nigeria – comme Ndi Mmili), qui ont des histoires sur le continent. Les couleurs de Mami Wata sont le rouge et le blanc. Ceux qu’elle atteint par ses visions et tentations, et qui en font l’expérience comme une obsession ou une maladie, peuvent porter le rouge de la maladie et avoir une fièvre dangereuse. Ceux qui ont une orientation positive de ses esprits peuvent montrer leurs bénédictions en portant du blanc. La plupart des dévots portent une combinaison de vêtements rouges et blancs. Il est dit aussi qu’elle a de nombreux avatar sur les femmes mortelles qui lui ressemblent et agissent comme ses filles. Elle peut donner la richesse à ses dévots ou à ses époux hommes, mais ne donne jamais fertilité. Quelques histoires Igbo diesnt que les poissons sous les eaux sont ses enfants et qu’elle les utilise comme du bois pour le feu. Mami Wata est parfois vue comme une métaphore des conditions moderne en Afrique – ayant la connaissance de la richesse globale et connaissant le désir pour la grande consommation, mais manquant de richesse où d’accès à cette richesse qui pourrait permettre à l’Afrique de partciper à ce système.
Massassi
Jeune fille créée pour Mwuetsi, dans la mythologie des Makoni, tribu du Zimbabwe Elle supporte pour son mari des herbes, buissons tarbres.
Mawu

Mawu est la créatrice/ déesse de la Lune, connue parmu le people des regions Dahomey d’Afrique de l’ouest, l’aspect femelle de la divinité Mawru-Lisa.. Elle est associée à la Lune, la nuit, la fertilité, la maternité, la gentillesse, le pardon, le repos et la joie. La cosmologie des Fon à la Terre flottant sur l’eau, alors qu’au dessus les corps célestes circulent sur la surface intérieure d’une gourde. Le fils de Mawu-Lisa, Da (Dahn), le serpent cosmoqiue ai de à ordonner l’Univers ; il a 3500 anneaux (de serpent) au-dessus de la Terre, et le même nombre en dessous. Ensemble, ces anneaux supportent la création de Mawu-Lisa. Après avoir créé la vie et la terre, elle réalisa que ça devait être trop lourd, alors elle demanda au serpent primitif Aido Hwedo de s’enrouler autour de la terre et le tenir dans le ciel. Quand elle demanda Awe, un singe qu’elle avit aussi créé, de l’aider et de faire quelques animaux en plus avec de l’argile, il se vanta auprès des autres animaux et défia Mawu. Gbadu, la première femme créée par Mawu, vit le chaos sur la terre et dit à ses enfants d’aller parmi les peuples pour leur rappeler que seule Mawu peut donner le Sekpoli – la souffle de vie. Gbadu instruit sa fille Minona d’aller dans le peuple et de leur apprendre l’utilisation des graines de palme comme oracle depuis Mawu. Quand Awe, le singe arrogant, grimpa jusqu’aux cieux, pour montrer à awu qu’il pouvait aussi donner la vie, il échoua misérablement. Mawu lui fit un bol de porridge avec les graines de la mort dedans et lui rappela que seulement elle pouvait donner la vie et qu’elle pouvait aussi la reprendre.
Mbaba Mwana Waresa ou Mbaba mwana wa Lesa

Une déesse aimée du people Zoulou d’Afrique du Sud, premièrement parce qu’elle lui a donné le don de la bière. Elle est la déesse de l’arc-en-ciel, de la pluie, de la moisson et de l’agriculture. L’histoire de sa recherche d’un époux et bien connue et a récemment été adaptée dans un livre pour enfants.
Mebeli
Au Congo, elle est la mère de la race des hommes (qui recurrent la vie de Massim Biambe) avec le dieu Phebele.
Musso Koroni

 Elle est la fille de la voix du Vide, et la femme de emba dans la terre, mais n’aime pas ses épines et elle a renoncé au dieu. Maintenant, elle traîne sur la terre, semant la tristesse et le désordre chez les hommes. Il est aussi dit d'elle qu'elle est :"Muso Koroni, the earth goddess of the Bambara,
“pure woman with ancient soul.”
And what if whenever you came to your village,
she greeted you?
Her greeting:  You have power too!
Woman my own, my future, you,
womanchild for whom I suckled babes,
fruit of my breasts, child of my pain,
daughter of my countless days,
You!  You have this power,
and I’m here for you still.
I, who have given birth to all life,
mother of all things, both tame and wild,
Babe, I suckle you. Know this!
All the power in these muscular thighs
you carry with you still,
daughter of my tears, gem of my years,
progeny of the yet-to-be,
rooted, earth-bound, dark-eyed, wild, wise."



Cad : "la femme pure vibrant dans l'esprit des ancetres. Et que dire si a tout instant que tu revient a ton village et te recoit pas les salutations. Par ses salutations tu es beni de sa puissance . Mon amour , mon devenir , toi la mere -enfant qui alaite tout ses enfants, fruit des mes entrailles , enfant des mes souffrances , filles des mes jours sans fin. Moi , qui est donne' la vie a toutes choses, la mere de toutes choses, aussi bien domestique que sauvage, je t'ai alaite'. Je sais que toutes ses forces  sont encore en toi. La fille de mais souffrance , le fruit de mon existance , la progeniture avenir , la racine , attacher a la terre au yeux noir , sauvage et plen de sagesse." 

Nana-Bouclou

(Benin) Déesse primaire du peuple Ewe du Dahomey, à la fois home et femme, elle a créé les jumeaux depuis qui les dieux vaudou descendent.
Nana Buluku
( Nana, Nan Nan, Nana Baruku, Na Na Baraclou, Boucalou ) Entant que Nana Buluku, elle la déesse créatrice primordiale des Fon du Benin (Dahomey). En tant que Nana Buruku, elle est la première grand-mère de toutes les divinités et la première femme dans la religion des Yorubas. Les jumeaux cosmiques Mawu et Lisa sont nés de Nana. De Mawu et Lisa est venu l’oeuf cosmique et la graine cosmique qui a féconé l’oeuf. Cet oeuf a été formé au centre d’Ashe, le royaume de Ikode Orun. De cet oeuf est né le Grand Irunmole. Donc, Nana Barku est le ventre de Olodumare, Mawu est l’oeuf cosmique et Lisa la graine cosmique. Ils sont la création de tout ce qui est, était et sera à jamais. Quand l’Orisha appelée Obalata forma la première tête d’homme sur la face de la Terre, ce fut Olodumare qui descendit du Grand Abode des royaumes spirituels, et souffla la vie dedans. C’était à travers les mystères du souffle d’Olodumare que nana Baruku vint d’abord en avant et élu domicile dans une figure d’argile, devenant le premier esprit vivant. Alors, Nana Baruku était la Grande Divinité, premier de tous les ancêtres, la Grande Grand-Mère des Divinités, mais aussi l’ancêtre Grand-mère et génitrice de la race humaine. De forme humaine, Nana baruku était connue sous le nom de Ayizan. Nanan est perçue comme une ancienne grand-mère noire, sa figure couverte de (fronds ) de palme pour honorer les palmiers qu’elle utilisa pour créer l’abri sur le monde. Dans ses bras, Ayizan porte un panier contenant des racines, écorces et herbes. Ayizan était la première herbaliste humaine, et pour elle, sacrée est la racine de mandragore qui ressemble à une forme humaine et est un symbole de son mari humain Osanyin. Avec sa vaste connaissance des herbes, elle attira l’attention de l’Orisha Osanyin qui prit forme et devint connu sous le nom de Loco. Dans la vie, Ayizan vivait dans un maraicage, elle était une puissante ancêtre qui ne fut jamais dépassé dans le savoir des herbes et des racines magiques. Le sable (quicksand) est sacré, puisqu’il entoure sa maison et la protège des animaux sauvages.
Oshun

(Osun) Orisa de l’amour et de la sensualité. Les Yoruba du Nigeria amenèrent Oshun à leur nouveau monde, via le Brésil et Cuba. Elle est décrite comme une ville femme sage, triste de la perte de sa beauté. Alternativement, elle peut être grande, à la peau légèrement brune et à la sensualité d’une prostituée. Elle est la patronne des rivières et du flux sanguin, et porte 7 bracelets. Elle porte un miroir à sa ceinture pour s’admirer, est accompagnée par les paon et cricket, et porte de l’eau dans son pot. Des sorts puissants sont faits à travers cette Dame des Opposés. L’amour et la sensualité sont ses domaines. Oshun, la déesse de l’amour des rivières (qui soutiennent, aident à la vie) est la déesse de tous les arts, mais spécialement la danse. La beauté appartient à Oshun et représene l’abilité humaine à créer une beauté pour son salut, de créer au-delà des besoin. Il est dit aussi qu’elle est la « tricotteuse » de la civilisation, depuis de grandes cités ont été fondés pour la plupart, le long des fleuves dans le but de supplier l’eau d’approvisionner les populations.
Oya


Déesse guerrière du vent chez les Yoruba, mère primordiale du chaos, mère de neuf enfants (les neufs affluents du fleuve Niger). Elle crée le changement de fortune, et son pouvoir est associé avec des tornades, éclairs, des tremblements de terre et autres tempêtes, cimetière et mort. Sa force maternelle nous inspire à embrasser le changement et apprendre de lui. Utilisant sa machette, ou une épée de vérité, elle coupe à travers la stagnation et nettoie le chemin pour nouvelles croissances. Elle fait ce qui a besoin d’être fait. Elle est la femme sauvage, la force du changement; et aussi la reine des places du marché et une habile femme d’affaires qui est expert avec les chevaux. Comme le vent, elle est le premier souffle et le dernier, celui qui apporte les esprits des morts à l’autre monde, ce pourquoi elle est associée avec les cimetières. Oya est grande, imposante et fière dans la bataille. Elle est l’orisa de la pouissance créatrice et de l’action. Il est dit que chaque soufflé que nous prenons est donné par Oya. Les deux autres mères ancestrales sont Osun et Yemaja.
Yemayah


(Yemaja, Yemoja) Une des grandes déesses chez les Yoruba du Nigeria. L’Orisha de l’océan et de la maternité, Yemaya a été apportée au monde nouveau par les Yoruba, par le Brésil et Cuba, où elle a été vénérée pendant des siècles en tant que protectrice, durant le milieu des siècles d’esclavage. Elle était la soeur et femme de Aganju, le dieu de la terre (agraire), et mère de Orungan, dieu du soleil de midi. On dit qu’elle est la fille de la mer dans les eaux de laquelle elle se vide. Elle est aussi un avatar de MAma Wata, mère des eaux. Même lorsque elle dort, elle crée le printemps, le quel jailli à chaque fois qu elle se retourne. La première fois qu’elle marcha sur le sol, des fontaines qui sont ensuite devenues des rivières jaillirent où qu’elle marche. Les coquillages de mer, à travers les quels les prêtresses et prêtres peuvent entendre la voix de l’Univers, étaient parmi ses premiers dons aux peuples. Elle est connue sous différents noms dans différentes localités : Yemoja (Yemeya), Gemena, Djamena ,puissance (orisa) de l’océan et de la maternité. Elle a une forte poitrine, déesse des poissons, et se vêt d’une insigne alternant le cristal et les perles bleues. Ele a un fort don de la vie et du développement, mais elle a cependant une nature destructrice. Elle est considérée comme la Grande Sorcière, ultime manifestation du pouvoir féminin.Yemanja (Irmanje) au Brésil, déesse de l’océan et de la lune croissante. Ymoa en Afrique de l’Ouest, déesse des rivières qui garantie la fertilité des femmes. Au Cuba elle est connue as Yemaya (Yemaya Ataramagwa, riche reine de la mer, Yemaya Achabba, déesse sévère, Yemaya Oqqutte, déesse violente, ou Yemaya Olokun, déesse du rêve. Elle est connue en tant qu’Agwe à Haiti. Elle eest aussi référenciée sous le nom de Yamoja, qui est la contraction de la phrase : « Iyamo eja » qui signifie « Notre Mère » ou « Ma mère des poissons ». Parmi les Umbandist brésiliens, Yemaja est la déesse de la mère, patronne des naufragés. Au Santeria, Yemaja (Yemaya) est l’équivalente de la catholique Notre Dame de Regla. La rivière Ogun est associée à elle, parce que l’eau de cette rivière est considérée comme un remède à l’infertilité.

Amenti
Déesse du Monde des morts et de la fertilité.
Amonèt
Forme féminine du Dieu Amon
Atchet
Déesse qui allaitait les enfants.
Buto
Déesse associée aux serpents, spécialement le cobra. Elle est la Reine des Déesses et est un symbole des pharaons régnant sur la Terre.
Emutet
Déesse à tête de cobra. Déesse de l’agriculture.
Hathor
Hathor - Egyptian Goddess
Déesse de la joie et de l’amour. Symbolise l’amour, la beauté, le bonheur, la joie, l’élément air et la lune.
Isis

Déesse Mère du jour et de l’humidité. C’est Isis qui a rassemblé le corps d’Osiris après avoir été assassiné par Seth. C’est aussi pour cette raison qu’elle est Déesse des morts et des rites funéraires. Il existe beaucoup de ressemblance entre la relation d’Isis et Horus et Marie et Jésus.

Ma’at


Déesse de la vérité, de la justice et de l’ordre dans l’univers. Son symbole est la plume. 
Mertseger

Déesse des fleurs et de la mort. A une tête de serpent.
Meshkent

Déesse de la naissance. Elle est présente le jour du jugement.
Mut

Originale Déesse Mère. Épouse d’Amun. Elle a perdu de l’importance avec l’apparition d’Isis. Elle symbolise l’élément air.
Neith

Déesse de la guerre. Elle symbolise la force, l’amour, la lune et le courage.
Nepthys ou Nebt Het, Nebet Het, Nebthet, Neb-Hut
Déesse de la mort et du mystère. Gardienne du corps d’Osiris et d’Isis. Invoqué pour l’élément de la terre.
Nut
Déesse du ciel. Élément de l’air.
Qetesh
Déesse de l’amour, de la nature et de la beauté. Elle peut être invoquée pour les histoires du coeur, la fertilité, la beauté et la confiance en soi.
Renpet
Déesse de l’année, de la jeunesse et du printemps.
Sekhmet
Déesse du crépuscule, de la destruction, de la mort et de la sagesse. Symbolise aussi la santé, la renaissance et le feu.
Selket
Déesse-scorpion apportant de l’aide aux femmes qui accouchent.
Tefnut
Déesse des précipitations et des nuages. Son animal sacré est le lion.
Tauret ou Tawaret, Taurt, Apet, Opet
Déesse de la naissance.
Thoueris
Déesse de la fertilité, de la femme et de la naissance représentée en hippopotame.