jeudi 15 décembre 2011

LA BATAILLE D'AMBUILA ET LE ROI NVITA NKANGA


LA BATAILLE D'AMBUILA ET LE ROI NVITA NKANGA.


La guerre de Mbuilla qui c’était déroulée  dans sa phase finale , le 29 0ct0bre 1665 de la nouvelle ère a Mbuilla , est l’évènement que nous voulons exposer dans cet article . cette guerre avait oppose' le Roi kongo Nvita NKanga aux forces cesseccionistes formatées par les Pourtugais, s'agissant ici de la pronvince de Nsoyo dirige' par le chef Ne Wandu et la province de mbuila dirige' de main de maitre par la cheftaine Dona Isabela Ne Mbuila . Cette geurre cette soldée  par la défaite de l’armée Kongo et l'assassinat du roi Nvita Nkanga par décapitation en cette journée noir de l'histoire du peuple de L'afrique centrale .
Nous vous presentons cet expose' dans le souci de vouloir de vulgarise' de l'histoire Africaine autravers l'oeil d'un fils du continent .
C'est après une emission sur la radio Nabiso Katiopa traitant de cette grande geurre de l'histoire de l'afrique centrale que je me suis decide' d'aussi mettre ce recit par écrit pour que ceci sert de référence a nos enfants et a nous meme dans la compréhension de cequi est arrivée réellement au continent Africain. Comme tout fait relevant de l'histoire de l'afrique qui n'est racontée  que par les traditions orales dont nous connaissons les insuffisances , nous nous sommes vue obliger de nous appuyer aussi sur les textes des explorateurs portugais et sur l'histoire conventionelle pour vous presenter ce recit très proche de la réalité de cette geurre dont les issues avaient pronfondement changes la géographie et la politque de l'afrique centrale .
Cette bataille a une importance très capitale et déterminante pour la comprehension de l'histoire du royaume Kongo et d'autres grandes entités qui s’étaient heriges des débris et de la dislocation de ce que fut ce grand Empire dans la cuvette centrale de l'Afrique .
Le devenir de l'afrique centrale était défini par les aboutissants de cette guerre qui était pour le roi Nvita Nkanga un sujet de la lutte a l’existence, la liberté de l'homme noir sur la terre des ses ancetres . Sa présence physique sur le champ de bataille en était un grand témoignage .

La tradition ancienne de Katiopa ( Afrique ) enseigne que nos ancetres, après avoir bati la civilisation egyptienne qui était la jeune soeur de la Nubie étaient amene' par un long mouvement migratoire nord- sud , vers l'afrique centrale et vers l'ouest apres la chutte de  l'egypte ci vers 320ans de la nouvelle époque . Le centre de l'afrique était considere' a l’époque ancienne comme etant la terre des ancetres divinises . C'est fut la prophecie de Ne Mwanda Kongo , raconte les traditions anciennes , qu'avaient suivit nos ancetres pour entreprendre cette grande migration et c'est toujours elle qui leur avait donne' une grande mission de reconstruire la prospérité de ce que fut la grande maison d'EKIPATA ( Egypte ),. Cette derniere  était tombee' sur les coups des multiples invasions des peuples barbares ( cad blabla , qui balbitie comme des enfants ; peuples sans civilisation et culture ) qui avaient desacre' la sainteté de cette terre sacree',  la terre mysterieuse des Kama qu’était la grande maison d'EKipata. Cette evenement  fut un des éléments declancheur de cette migration nous raconte la tradition Kongo .
Nous n'allons pas aller en détaille dans cet article sur ce sujet dont l'attention y sera consacree' dans des articles avenirs . Mais ici permettez moi , seulement de parler un peu en profondeur de la bataille d'Ambuila et des ses en jeux.
Comencons cet article en remettant en perceptive historique et géographique du Royaume Kongo . Géographiquement , il etait situe au centre d'ouest de l afrique occupant actuellement le sud du cameroun jusqu'au nord de la Namubie et de la cote atlantique ( Kalunga ) jusque dans la region des grand lac . il s'etait herige' vers le 2eme siecle de la nouvelle ere jusqu'en 1885 a la conference de berlin  qui avait consolide' son assassinat. J'ai toujours eu une grande difficulte' en se servant de la langue francaise a me decider de la juste appelation entre celle du royaume ou empire pour la situation de la terre des kongo ; laquelle est la plus confortable et descriptive dans le cas du Kongo . L'organisation admistrative et étatique de ce grand ensemble ne répondant pas totalement celui d'un royaume . Un empire etant un ensemble des territoires dirigé par un empereur et, par extension, tout grand État multi-ethnique dont le pouvoir est centralisé et accessible à une partie seulement de la population“. Le Kongo est logiquement plus un empire qu'un royaume, car ce dernier vocable n'intègre pas la dimension de multi-territorialité.
L'empire kongo commenca a se former vers le 200 ans ou 300 ans de la nouvelle ere avec des guides comme Nsaku kulu a Kanda , il devint tres connue vers le 690 de la nouvelle ere grace au genie du guide Mini a lukeni qui reussi a reunir toutes les familles ( kanda) sous un seule leadership selon la lois sacree Kodi dia Moyo et bati la capital MONGO KONGO ( la montange sacree' de Dieu ) qui fut connue plus tard sous le nom de Mbanza Kongo ( la ville sainte de Dieu) ce fut l'age d'or , l'appogee car avec lui le royaume connue la paix et la sainteté . L’arrivée au pouvoir au 15 eme siecle par un coup d’état de Nzinga Nkuvu (celui qui se joint au trone par la force ) peut etre considerer comme etant le debut de la fin surtout que c'est comme par un coup d'enchatement historique que c'est fut sur son reigne que l'explorateur Portugais  Jean jacque Charle connu sous le nom de Diego Caos etait introduit dans la terre sainte de Mbanza Kongo après avoir a coste' a Vivi . Le mani de Solongo connu sous le nom de Manuella  Kitima fut le premier a tomber sous les charmes de la puissance de dissuassion de l'explorateur Diego et c'etait lui qui facilita l’entrée de cet explorateur en terre kongo et plus a Mbanza Kongo ou il rencontra le grand Mani Kongo NZINGA NKUVU ou le NTINU Nzinga Nkuvu .
L’arrivée en 1482 de Diego Caos a Mbanza Kongo, qui se suivit de l’établissement de relation d’amitié entre l'Empereur Kongo et Portugal était porteur d’espoir pour le Mani Kongo Nzinga Nkuvu qui envoya des menbres de sa famille au portugal par relation amicale pour apprendre aussi la culture Portugaise . Au second voyage de Diego Caos , le mani kongo fut baptise' au Catholisime Chretien et pris le nom de Jean premier . De la il fut la porte d'ouverture de l'influence portugaise dans les affaires de Kongo par une envangilisation massive de Kongo avec l'aide de Portugal . Bien que ses relations avec les portugais étaient plus d'ordre strategique, pour lui permette avec le controle de l'arme a feu et canon Portugais une suprematie tiranique dans son empire . Il nous a ete rapporte par plusieurs auteurs que ses relations avec les portugais étaient trouble . Le portugais ne voyaient en lui qu'un opportuniste qui ne s’était pas vraiment convertie a la religions des colons mais qui voulait se servir d'eux pour atteindre ses ambitions . Ce fut plus son fils Nzinga Nvemba connu sous le nom d'alphonso premier le grand qui s’était convertie au chritianisme a bas ages que portugal imposa plus son influence au kongo . Nzinga Mvemba Alfonso premier qui avait recu la benediction des Portugais par un coup de force militaire pour monter par imposture au trone qui légalement revenait a de son cousin Nzinga Mpanzu de ce fait devint l'outil par exellence dans la main du colon que ces derniers atteint le succes de leur conspiration de la conquette du Kongo . Sur son reigne.Il avait vue naitre une sorte de cogestion du royaume avec le portugal et une evengelisation sans précédent se servant de tout les moyens possible pour convertir les Ne Kongo au christianisme. Entre autre les Portugais et la nouvelle élite s’étaient servi des croisades contres les infidèles cad les protecteur de la tradition ancienne a savoir qui etait contenu et enseigne'  dans le Lemba , le Kimpasi, Bueelo et Le Kinkimba qui restaient conservateur et ne voulu pas ambrasser la nouvelle religion de l'homme blanc . Ce fut aussi sur le reigne de Nzinga Mvemba que la traitre de l'homme noir qui etait tolerait au debut par le roi car lui permettrant de punir ceux qui s'opposaient au nouvel ordre établir , avait pris des proportions inquiétantes et désastreuses  par la suite. Le roi Nzinga Mvemba eu beau voulu stopper cette période sombre qui s’était abattu sur son royaume mais sans succès car il dependait militairement en grande partie lui même du nouveau maitre .
Les portugais étaient en plein dans les affaires du royaume kongo et la conspiration d'esclavagiser avait pris beaucoup d'empleur.

Arriver au 17 eme siecle alors que le rayaume Kongo se debattait dans ses relations trouble de l'interventionisme Portugais , Hollandais et Espagnol . Le roi GRACIA II Nkanga ya Lukeni Ya Nzenze ya NTumba en 1641 qui avait pris le pouvoir apres l'assassinat de son frere Alvaro 5 Nimi ya Lukeni ya Ntumba dans des condition mysterieuse . Pour proteger son pourvoir de la prédation des portugais, il avait signe' une alliance avec les hollandais pour envahir le port de Luanda qui avait un intérêt martime très strategique . Apres la victoire sur les portugais a Luanda, le roi Nkanga ya Lukeni refusera de se convertir au protestantisme de Calvain des Hollandais, et de facilite l'arrivee' des pasteurs Calvinistes sur la terre kongo mais plus de payer une rancons en esclaves des populations du sud kongo cessessioniste au hollandais qui lui avaient donne' un support millitaire lors des differentes batailles . Le roi prefera rester Catholique car ayant estimant que le protestant n'avait pas de Pape et par conséquent etaient politiquement moin influent . Cette decision lui coutera cher car lorsqu'il voulu poursuivre a chasser le portugais sur d'autres terres d'Angola les Hollandais lui refuserons toute assistances .

A la reconquette de luanda en 1656 par les portugais qui s’était regroupes a l'interieur des terres d'angola et avec l'aide des troupes venue du portugal . Le roi Gracia Nkanga ya Lukeni sera force de signer une concession donnant la riviere( fleuve) de Damba ( DEMBA ou Dande) au portugais , fleuve qui avait une importance monetaire crucial pour le pays car d'elle provenait les coquilles Nzimbu utiliser comme monnaie dans le royaume kongo et des mines de Mbuila d'ou provenait aussi le fer et le cuivre d'une importance economique capital car du fer le kongo fabriquait  les houes ( NSENGO ) et les lances ( LIKONGA ) qui etaient vitaux pour la suivit du Kongo . Dans son decret il ordona qu'aucun Europeen ne pouvait acceder au royaume sans passer par le port de luanda et que le commerce a l'interieur de l'empire était exampte' des taxe pour tout Portugais .

Lorsque le roi Nvita NKanga (Antoine I) acceda au pouvoir apres la mort de Gracia II Nkanga a lukeni ya Ntumba en 1661 . Il refusa d'accepter le traite' que son pere Gracia II avait signe' cas constituant que ce traite avait depuye' le kongo totalement de son independance Economique et politique . Alors le portugal qui était une grande puissance de la region a l’époque commenca a formater et soutenir tout mouvement cessessioniste au pouvoir de Mbanza Kongo . C’était ainsi que le gouverneur de Luanda Andre vidal de Negreiros va formanter la cessession du Mani de Nsoyo Dom Antonio Alfonso Ne Wandu et le Mani Dona Isabel Ne mbwula a declare une independance au pouvoir de Mbanza Nkongo . Par ce fait le gouverneur de Luanda envoya une armee pour piloter cette revolte . Cette armee' etait sous commande de Luis Lopes de Sequira . Ce commendant metis etait au comnande une forte armee de plus de 200 portugais musquetaires et plus de 700.000 soldats Yaka . Apres une longue campagne milittaire Luis lopes de Sequira avait perdu beaucoup des ses hommes et ne pouvait pas entre' a Mbwuila sans une nouvelle assistance de surplus. Alors le gouverneur de luanda lui indeca plus 100 musquetaires et plusieurs milliers des soldat Imbangala tribut du sud de l'empire reputees pour leurs bravours et ferocites dans la battaille. Et le rendez vous etait fixe' a Mbuila au mois d'octobre 1665 ou le sort de l'empire devrait etre solde'.
Le roi Nvita Nkanga qui ayant appris le plan perileux contre son empire depuis le 13 juillet 1665 entrepris une grande campagne de sensibilisation du peuple kongo sur le malheur qui le guette' a sa porte . Il recu un support tres important du Mani de Mbamba ,ducs de Bata et de Sundi, le marquis de Bumba et de Pemba et d'autres nobles, en tout environ 900 000 hommes, selon le calcul des chroniqueurs de l'époque .
L'armée du roi du Congo aurait également environ 300 mousquetaires, dont 29 Portugais, dirigée par Pedro Dias Cabral , un autre capitain métis au service de l'empire . Compte tenu de l'importance de la geurre Nvita Nkanga était lui meme au rendez pour la bataille finale qui s’était deroule' a Mbwuila . Ce roi fort , a une taille tres impressionante , bien muscle' et dont la silhouette se distinguait de loin etait la pour defendre son empire et l'ordre divin etabile par une longue tradition .
L'armée du roi du Congo marchait pour rencontrer les troupes emenis portugaises, au environ 80 lieues de sa cour, était conscient de la proximité et du danger mortel de ces derniers.
C'est fut l'avant-garde, composée d'environ vingt milles hommes, commandées directement par le duc de Bamba, qui organisa l'assaut . Il était neuf heures du matin du 29 Octobre 1665. Les Portugais carrés, lignes pliées, soutenus d'un côté dans les bois, au lieu de Ulanga, avec les pierres Ambuila, Loje élevé.
Lorsque les kongo approchaient d'ennemis des masses, précédée par un nuage dense de poussière qui obscurcissent l'horizon, a commencé à se manifester dans le "noir de guerre" , les portugais, s' avancaient une grande préoccupation. Au premier contact apres des longs heures de bataille environ 4000 Noirs s'etaient disperse' en fuite.
Lorsque la vague d'avant-garde ennemie venait de fuire , l'incendie éclata sur la place. Compte tenu de la sécurité du tournage, des vagues humaines avancant sans hésite' , s'arrêtaient et remonter dans le tumulte confus. La face de la place était jonchée de centaines de morts et de blessés.

Le roi du Kongo NVITA NKANGA ayant appris la défaite de l'enemi investit l'essentiel de ses troupes dans la deuxieme phase . Les Portugais, s'etaient replies pour se restaurer et reconstituer leurs rangs , leurs munitions et leurs strategies.
Maintenant, la puissante ligne progressaient , enveloppés dans des nuages ​​de poussière, a attiré un mouvement déjà près entourant les troupes portugaises, avec une grande portée. Les portugais se battant en colone carrelets , armee' des musquets et canons rendaient le penetration de l'armee kongo tres difficile dans le camps enemis .Le roi etait descendu lui-même sur le champ enemi de bataille pour superviser l'attaque et assurer la victoire . Grand et fort , Il se distinguait majestueusement au-dessus des guerriers. Le Carré portugais peuvait rester organisé et résister aux vagues successives "balles centilhando saluant ."
Soudain l'armee kongo reussit a briser la defense de l'enemi ,Le roi lui-même, embrassant une armée Adraga avec coupe-épée , la plume et la meilleure noblesse du Kongo se jetta dans la lutte.

Mais autour de lui, regniant la confusion entre les soldats Ne kongo et l'armee commandee' le capitain Pedro dai cabral et quelque Ne kongo achetaient a la cause Portugaise . Il se dessina un tourbillon frénétique des corps en lutte et le roi Nvita Nkanga fut grièvement blessé par une balle perdue, le roi était tombé au sol et a essayé de se lever. Jusqu'a ce point, les jeunes Kongo se battaient héroïquement à la défense du roi, converge, par instinct, pour protege le feu sacre' de l'existance de l'empire . Et soudain, un quilamba ( kilamba) soldat des troupes portugaises ou un menbre de la famille de Kimulaza convertie a la cause portugaise  selon les version , qui avaient réussi à approcher le sanglante du roi, lui vibra un coup, terrassant le monarque. Sa tête est coincée dans ce blow mortel et ensuite levé sur une lance haute. La consternation et la panique générée en vol glisser l'armée Kongo . Mais cependant avant d'etre terace' le roi mourrant emis son testament : " KONGO TADI KABASWE MBA SINGA " qui veut dire:" LE KONGO EST UNE PIERRE A MOIN QUE UNI" , le kongo est une pierre seulement quand il est uni. Apres ce testament il expira .

Apres la mort du roi , il eu plusieurs tentative de regroupement pour venger le roi et finir la geurre . Toute la nuit, la bataille cotinua avec ferocite', la bataille a duré six heures - dans la plaine éloignée du carnage qui se passe dans des scènes de férocité sanguinaire jaimais vecu sur la terre de Kongo .
Le roi etait tombé martyre sur le champ de bataille dans sa quette a sauver son empire , puis de cinquante mille Kongo etaient aussi tombe , dont 980 membres de la cours et plus de 4000 autres nobles seigneurs, était egalement tombé dans les mains des fils bâtard d'un roi portugais . Et enfin le fils du roi , Nvita Nkanga Alphonse, le son valet de chambre et son confesseur, le Père Manuel Rodriguez, et son chapelain, le père Capucin Manuel Reboredo, avait été tué dans cette bataille dont l'echoc retentie encore jusqu'au jourd'hui .
Parmi la masse considérable de butin emporte' par les portugais lors ce carnages figurait une grand carrosse avec des valises pleines des tissus et de deux boites remplient des bijoux précieux et des pièces d'or. Mais la partie la plus importante serait la couronne impériale d'argent doré offert au roi Garcia II le pere du roi Nvita Nkanga par le pape Innocent X en 1648, qui a ensuite été envoyé à Lisbonne.
Apres la mort du roi , le royaume etait tombe' dans une periode de chaos sans precedent , une veritable crise de leadership s'imposa avec la benediction du portugal . Le royaume avait desorme' deux leaderships , celui de la montange sacree de Lemba et celui de Kibangu . La gloire du royaume etait une histoire du passee' . En 1666 la glorieuse ville de Mbanza Kongo( la cite de Dieu) etait mis a sac et totalement bruler par les portugais avec une interdiction de la reconstruire .
Nvita Nkanga ce grand chef , ce Mani , ce mutinu , est un ancetre glorifie' dont l'ideologie et la lutte retenti dans la vie de tout enfant Kongo , surtout en ce moment difficile de l'existance de Katiopa ou les forces imperialistes oppressent ce continent plus fort que jamais . La legacy de Nvita nkanga ce Saint ancetre est plus que vivante . Ce saint homme qui combat toujours avec nous , sa legacy devra etre invoquer dans notre lutte quotidienne et d'une grande actualite . Nvita Nkanga n'est jamais partie , il est la dans toute lutte de l'emancipation de l'homme noir dans toute lutte de l'independance , de liberter et de plus d'amour de la terre des nos ancetres ,il est la notre grand heros . INGETA

jeudi 10 novembre 2011

BUSHIRI LUNGUNDU UN PROPHET AFRICAIN OUBLIE

UN GUERRIER AFRICAIN AGUERRI

Histoire recente de l' Afrique du dernier siecle est remplie de beaucoup d'actes d'heroisme , de bravoures et de combat de liberation du continent de l'emprise des pouvoirs etrangers par les Africains qui avaient compris le dileme dans lequel le continent etait tombee' . La colonisation et sa machine d'oppression mentale n'avait pas eu une promenade facile dans le park Africain du 20 siecle . Les Africains s'etaient leves et l'avait farouchement combattu pour arracher leur liberte' et reinstaurer leurs dignites . Beaucoup parmis les vaillants fils de l'Afrique (katiopa ) qui s'etaient battus ont ete reconnu par l'histoire . L'echoc des exploits de leurs luttes nous parvient encore jusqu'a ce jour. Ce pendant , il ya d'autres dignes fils qui ont purement et simplement ete oublies . Voila Pourquoi dans cet article , nous nous proposons de parler de l'un de digne fils d' Afrique qui avait combattu l'oppression physique mais surtout , la colonisation mentale et spirituelle au seins du mouvement appele KITAWALA . Il s'agit ici du prophet Bushiri Lungundu.
Le Kitawala etait un mouvement d'eveil de la conscience Africaine qui avait pris naissance au debut du 20 eme siecle dans l'Afrique australe vers le Malawi actuel ( Nyansa land) et qui avait beaucoup influence' les mineurs noir . Vers les annees 1923 ce sont les mineurs kongolais emploiye' dans les mines de la rhodesie du Nord (Zambie ) et Nyansa land ( Malawi ) qui etaient en majorite de groupe ethnic Luba et Bemba qui amenerent cette revolution au Kongo . Ce mouvement c'etait rependu comme un feu de brousse dans l'afrique centrale a cause de sa porte' qui demandait a l'homme noir de reprendre controle et possession de ses terres , sa religion et son devernir . Bref il pronait la fin de la colonisation et le debut d'une ere nouvelle .

Bushiri Lungundu etait ne' dans la republique democratique du Kongo actuelle un certain 23 juin 1911 , plus precisement dans la province Orientale dans le village de la tshopo a cote' du centre de Bafwa- Sende situe' a 200km de Kisangani le long de la riviere Lindi. Il etait fils de Sala Mbongo et de Mama Eylo.
Comme il n'y avait pas d'ecole dans la region , Bushiri n'etait pas alle' a l'ecole de l'homme blanc . Cependant , il s'adonnait aux ativites villageoises qui consistaient a accompanger son pere a la chasse et a la peche . Devenu majeur, ayant atteint l'age de travailler et de payer l'impot a l'etat (Mbula Matari) . Il quitta son village natal pour se trouver du travail . Son premier emploi fut celui d'abattre les arbres pour le compte de Monsieur A.Lorge et il y travailla pour une annee' cad de 1935 a 1936. Mecontent de son salaire maigre de 30 franc belge par mois , il stopa son travail et demanda la relocation a l'administration locale a un autre village situe' a plus de 200km de ce village et due attendre plus de 4ans pour recevoir cette permission. Il s'etait ainsi rendu a Lubutu dans la province du Kivu. La bas il travailla encore dans l'abattage des arbres a CNKI cad la commite' Nationale de Kivu qui le muta a Mihulu a cote de Masisi . A Mihulu , Bushiri renconta Kilolo qui etait un adpte de KITAWALA et celui qui l'introduisi a ce mouvement . Aussitot menbre de Kitawala , sa dedication etait totale , il abandonna son travail et sa seconde femme Hatiba pour se consacrer totalement au Kitawala .
Le Kitawala que Bushiri avait embrasse' dans cette epoque de la deuxieme guerre mondiale promettait aux Africains la fin de la colonisation , la fin de la chicotte , des taxes injustes, des emprisonements et de la misere de l'homme noir sur toute la terre des ses ancetres. Son mouvement promettait aussi que l'homme blanc sera chasse' un jour et l'homme noir redeviendra maitre (Utawala), sa popularite' entre les noir etait sans nom. La situation economique de l'epoque qui etait caracterisee' par la crise economique et le chaumage galopant avait aussi cree un terrain facile pour l'eplosion du Kitawala dans la region de Masisi et surtout parmit les peuples Komo.
Apres avoir embrasser le kitawala , Bushiri se retira dans la foret pour plusieurs mois jusqu'a cequ'il arriva au village Utanda dans le territoire de Masisi au mois de Fevier 1944 . Il commenca a precher et se proclama le sauver (MUKOMBOZI , MUFALME) du monde des noires . Son enseignement etait base' sur l'amour du prochain ( Mapendo) , il exortait ses disciples a abandonner les mauvais pratiques telque le vole , l'adultere , le meurtre etc... Bushiri s'attaquer aussi a des pratiques fetichistes retogradantes et s'opposer parfois aux sorciers traditionels . Il organisa son eglise en onze initiation dont l'initiation la plus eleve' etait la sienne. Sa reputation etait tres grande parcequ'il prechait aussi la revolte envers la puissance coloniale. Il demandait a ses adeptes de stoper la collect de caoutchouc , de refuser de payer la taxe , de quitter les zones minieres ( stoper de travailler dans les mines) mais surtout de bruler les cartes d'identites imposer par le pouvoir colonial. Enfin , il annonca que le reigne de l'homme blanc avait expire' et que celui de l'homme noir devrait commence'. Les autorites traditionelles de Utanda non seulement lui preta support consistant , elles demanderent a leur sujet de se joindre a ce mouvement de revolution . Bushiri assura a ceux qui etaient existant a cause de la peur de l'homme blanc qu'il pouvait detruit les colons par la puissance de la parole. IL ne fut pas le premier a precher le message de Kitawala dans la region , certains pretres du Kitawala l'avaient dejas precede' mais son zele et la vigeur de son message le rendu le plus que populaire . Bushiri Lungundu avait une grande popularite aussi a cause des beaucoups des miracles qu'il performait comme ressuccite' les morts, geurrir les malades, multiplier la nourriture pour nourrir des multitudes , sa vie de pierre et pieuse , et son zele efreine'.

Le 17 fevier 1944 , Bushiri Lungundu donna l'ordre a ses partisants de la branche armee d'arreter l'administrateur colonial agent responsable de la collection des caoutchous Monsieur De Schryver . Il fut arrete' par Katshaka le ministre de bushiri charge' de l'armee. Monsieur Schryver etait tenue a poil avec une basquette des feuilles de caoutchou attachee' a son coup. Ceci etait fait pour exprimer la colere et le rejet de la servitude de la population locale .
Ceci etait execute' apres que Bushiri ait ecrit a l'adiministration colonial qu'aucun kongolais n'etait desorme' senser payer l'impot ou etre soumis au travaux forces de la collect des caoutchous et qu'il declarrer la fin de la colonisation car le temps etait arrive' ou Dieu ayant vue les abus des colons sur le peuple noir etait venus aux secours de ce dernier. cette lettre etait signe' le sauveur des noirs ( Mufalme wa watu wehusi).
Une tentative de liberer l'adninistrateur colonial et sa suite ete organise' par ceux de la populations qui etaient encore reste' fidele au pouvoir colonial mais sans succes . Entre temps le groupe revolutionnaire allaient de village en village arreter tout les authorites coloniales commencant par les collecteurs des caouchous , les magistras et les policiers. Les loyalistes des colons allerent alerter l'authorite( Mbula Matari) de Masisi et lubutu. La repression du pouvoir colonial etait feroce et tres brutale , le chef de district et administrateur du terriroire de Masisi mobilisa plus de 100 officers et des miltitudes les soldats de la force publiques pour mater la revolte . Bushiri evita la confrontation avec ses freres qui se retrouvaient du cote de l'authorite colonial et redigea une lettre au chef de district en lui disant qui etait pret a discuter de la situation mais sans usage de la force . Il chercha partout les moyens a convaincre les soldats de la force publique a le rejoindre car il disait que les noires ne doivent pas etres le boucliers des blancs et qu'il ne doivent pas le combattre car il est venue pour les liberer. Cependant cet appel est reste une predication dans le desert car une ofensive etait lance' aux mois de fevier et vers la fin du mois de mars le quartier general de Kabusa etait tombe' et Bushiri Lungundu lui meme arrete' et a sa suite plus 180 menbers de kitawala aussi arrete' .
Le proces de cet affaire etait organise' le 3 juiellet 1944 et c'etait solde' pas la condanmation a la peine de mort de 72 personnes , a une peine capitale 48 personnes , 48 autres a une sentance variante endessous de 50 ans de prison ferme . 15 personnes seulement ete acquitees. Le procreur generale de kivu ayant peur de la situation trouble dans la region acause de l'affaire avait decide' de ramener a la peine capitale le sort de tout ceux qui ete condamnes a mort sauf Bushiri Lungundu et son assistant connue sous le sobriqe' d'alleuyah ete executer le 23 juin 1945. Cette execussion provoca beaucoup des desobeissances civile a l'authorite' coloniale. Elle fut mate' avec une brutalite' incroyable c'est fut le cas de la revolte de Kasese ou des milliers des menbres de Kitawala etaient sauvagement massacres. L'administrateur du territoire face a cette situation de honte et d'echec ete oblige' de commettre un suicide en se logeant une balle dans la tete. Il etait le seule Europeen tue' dans ces mouvements de revendication de la liberte et emanciphation de l'homme noir .
Par l'assassinat du sauver de noir par pendaison et la repressaille brutale des ses adeptes l'authorite coloniale avait l'expoirt d'enfinir avec l'esprit de la quette a l'independance du kongo. Ceci etait une vain pretention car en le mouvement Kitawala avait gagne' de l'empleur et s'etait etendue malgres la lois martial imposee' sur la region en juillet 1947.
Bushiri Lungundu fut un grand combattant de la liberte a la meme teneur que fut Mfumu Kimbangu , simao Toko , Matua mangomane , Mpadi , Lumumba , Mulele etc.. Bien que releguer dans la case des oubliettes nous souhaitons a ce que par cet article , Bushiri soit remis sur le peidestale des pioniers de l'independance du Kongo et des pays Africains. Il est un tres grand monument de ce pays , et notre priere est que sa lutte soit reconnue et honoree' a sa juste valeur que le village de nos ancetres lui soit doux et qu'il intercede pour nous . Ingeta

ce texte est une traduction et adaptation, plus commentaire de l'original qui est en Anglais.
auteur : Yogolelo Tambwe et Hamgi shamanba . Travail de Ndompey nvita Nkanga

jeudi 27 octobre 2011

LA DANCE DANS LA TRADITION AFRICAINE

DE L'ORIGINE DE « MUTUASHI »: UN FAUX MYTHE DE LA CULTURE LUBA

Nous allons essayer de voir les différents courants du folklore luba. Ils ne seront pas complets. Mais nous avons fait appel à nos souvenirs directs et indirects. Nous situerons le phénomène « mutuashi » dans son contexte historique. Nous nous attendons à être contredits et complétés. Et ceci dans l'esprit « mbokatiste ».


1. Rythmes, danses et musiques du folklore luba.

L'ethnie ou la tribu luba, à l'instar des autres composantes de la grande société Kongo, a ses mythes, ses légendes, ses danses, ses chansons, ses rites pour celebre la vie et rendre hommage au Divin etc... A l'occasion de divers événements de la vie, ces expressions culturelles se manifestent. Que ce soit pour la celebration de la naissance des jumeaux ou d'autres enfants à titre. Les cérémonies de deuil, les mariages, bref pour toutes circonstances sortant de l'ordinaire. Nous avons toujours entendu nos ainés, nos parents, selon ces cérémonies, s'enquérir auprès de leur entourage pour savoir qui est le spécialiste de telle expression folklorique. Ceci afin de retenir le musicien traditionnel qui chante ou identifie mieux cette expression folklorique liée à l'événement qu'on va célébrer. Il ne nous souvient pas d'avoir entendu se renseigner ou chercher un musicien luba spécialiste d'un courant musical traditionnel dénommé « mutuashi », ou un pas de danse portant ce nom.

Voyons quelques rythmes liés à certains rites luba:

A ) MISAMBU YA BILIMBU OU MWA MULOPO : c'est un rite répandu partout au Congo. Il est communément appelé « zebola » ailleurs. Les chansons liées à ce rite sont très difficiles à chanter par les communs des mortels. Seuls les initiés à cette pratique interprètent ces chansons. Et ils le font pour entrer en transe ou pendant qu'ils sont en transe. Ce sont des chansons souvent inspirées par les esprits qu'ils invoquent. Ces chansons sont comme des hymnes à ces esprits pour les invoquer. Raison pour laquelle elles n'étaient pas chantées par n'importe qui. Du reste chaque « mua Mulopo » a ses chansons « de mikendi ». Ces rites sont souvent exercés par les femmes.

B) KASALA : Le kasala c'est tout un art de louer, d'élever et d'exalter le « moi intérieur » d'une personne . Les principaux artistes virtuoses de ce courant étaient souvent à la cour de grands rois luba. Ils étaient le drapeau et présentateur attitré du roi et de sa lignée. Ce sont eux qui vantaient les hauts faits de guerre , de bravoure , de sagesse et de spiritualite du roi et de son clan. Ils étaient toujours de chaque déplacement du roi. Ils stimulaient aussi les guerriers. Leurs chansons laissaient très peu de place à la peur et aux remords. D'ailleurs, ils ne chantaient pas n'importe quand, ni n'importe comment. Ceci parce que leurs louanges touchaient l'être intérieur de l'homme et les mysteres du clan . Et il n'était pas rare que le roi ou la personne chantée en kasala cherche le sang ou tranche la tête d'une personne ou d'un village inoncent , ce rituel restait dans la rigeur de la tradition . Cette pratique s'est vulgarisée et a évoluée avec le temps en perdant malheurement sa substance premiere. Certains d'entre nous se rappelleront qu'à certaines fêtes luba , ils ont déjà vus des papas ou mamans baluba très bien habillés et dignes subitement se cabrés et devenir « fous » parce qu'un musicien les chantent...et dans cette frénesie, ils cherchent de l'argent à offrir au musicien qui les chante ou à jeter au public. C'est juste un résidu de kasala que certains parviennent à restituer de nos jours sous le phenomene malheurement degrade' de:" MABANGA" cad eloge fait par des musiciens . Chez nos frères Kuba, il était très dangereux de chanter les cantiques de kasala pendant que l'empereur est avec ses guerriers « yole ». Les vrais musiciens luba de cette expression sont très rare de nos jours. Et quand il y en a, c'est au fin fond du Grand Kasaï qu'il faut les dénicher. La dernière spécialiste connue de ce courant était Masengu « Touring ». Touring, c'est la marque d'un vélo très célèbre dans les années '60. Ce vélo était la marque Mercedes des vélos de l'époque. Il faudrait rappeler ici que la possession d'un vélo, à l'époque, était un luxe. Et le savoir de cette dame était une qualité de luxe de même niveau que cette marque de vélo. D'où on l'appelait Masengu « Touring ». Je reviendrai plus loin, dans cet article, au drame que vécu cette dame à cause de son art...

C ) Les pleureuses ou « BEDI BA MIYENGA »: Cette catégorie était spécialisée pour les deuils. Elle est constituée principalement des femmes. Elles louent le disparu ou la disparue par rapport à ses oeuvres terrestres ou sa lignée clanique. Elles pleurent à des heures fixes ou chaque fois qu'ils y a un groupe qui arrive au deuil en pleurant. Dans le deuil luba, on pleure systématiquement à l'aube. L'heure où l'esprit et l'âme sont disponibles à une introspection. Si les pleureuses sont à un deuil, l'émotion, le regret et la mélancolie de la personne disparue qu'elles suscitent à cette heure matinale sont gigantesque...et souvent les coeurs se retrouvent en lambeaux. C'est une catégorie qui est aussi très rare de nos jours. Toutefois dans la plupart de familles luba, il y a encore des tantes, des cousines qui s'essaient encore à cet art avec quelque succès. Mais c'est au village qu'elles existent encore. Quand à ici en Europe, il ne faut pas rêver...il n'y en a pas.

D ) MISAMBU YA LUTUKU ou TSHINKIMBWA: Ici, nous avons un courant musical qui concerne les ados et les jeunes gens. C'est dans ce courant que souvent les musiciens modernes du Grand Kasaï puisent leur inspiration. Ces chansons sont accompagnées des pas de danse liés à la sexualité. Normal, à cet âge, tous les jeunes découvrent et font l'apprentissage de la sexualité. C'était des jeux qui se pratiquaient loin des vieux et des aînés. Et on ne fredonnait pas ces airs en présence des parents. Il y avait mêmes des concours entre groupes de jeunes de différents villages. A un certain âge on sortait de cette catégorie. Nous pouvons rapprocher ou comparer ce courant avec les groupes de jeunes de Kintambo avec les bana Odéon Carnaval...

E) MISAMBU YA TSHIKUNA : Il s'agit d'un type de folklore qui est plus pratiqué par les Luba lubilanji. Ce courant folklorique a mis beaucoup de temps à s'imposer. Il était souvent considéré comme un intrus bâtard dans le folklore luba. De la pseudo musique folklorique luba en quelque sorte. Les groupes qui pratiquait ce courant musical folklorique étaient plus ou moins structurés. Ils se scindaient pour tout et pour rien. Son principal artisan s'appelait Kabala Ngomba « lua kadia binunu ». Il y a en eu d'autres. Le musicien le plus représentatif et le plus connu de ce courant fut notre Ngeleka Kandanda. Le parcours de ce musicien traditionnel, qui avait beaucoup vulgarisé ce courant, est très riche d'enseignement...Son talent et sa perspicacité l'avait conduit des villages du Kasaï jusqu'à Bruxelles, en passant par le ballet national à Kinshasa.

D) NSHIBA NE MADIMBA : - flûtes et xylophones. Les groupes qui ont puisé dans cette catégorie sont les Ba Yuda et Madikas.

E) LES CHANSONS CATHOLIQUES , protestantes et les bapostolo. Nous parlons bien entendu des chansons appartement à ces religions, mais chantées sur le rythme du folklore luba.

2. ORIGINE DE MUTUASHI.

La langue tshiluba, comme toutes les langues de notre Kongo, a plusieurs variantes et accents. Ceci selon les zones géographiques, les catégories sociales etc. Nous allons essayer de voir les origines du mot « mutuashi » et la confusion sur son appartenance à la langue tshiluba. Nous allons, pour cela, voir le sens des mots ayant entraîner ce phénomène.

Le verbe, mot ou terme Kusanda.
Dans le tshiluba, du Katanga jusqu'au Kasaï, ce mot a 3 sens:
Amener ou apporter quelque chose. Par exemple: « nsandila mayi a kunua» veut dire « amènes-moi de l'eau à boire » ou « nsandila tshibasa » veut dire « apportes-moi le banc ». Ce mot, dans ce sens, est très peu utilisé de nos jours en tshiluba.
Le terme qui désigne un petit vers de terre « kasanda ».
Le verbe « kusanda » qui signifie forniquer. Nous pensons qu'il faut parfois dire les choses clairement. Que ceux que le mot heurte nous excuse. Nous sommes obligés d'expliquer les choses crûment.

Le verbe « mutua » ou « ku mutua »
« Mutua » veut dire piques-le. « Kutua » veut dire piquer ou « ko tuba » en lingala.
Nous allons voir comment ces deux mots ont évolué pour aboutir à la création du mot « mutuashi ». Mot qui est à consonance luba, mais qui n'appartient pas à la langue luba. Ceux qui connaissent le tshiluba, savent qu'il existe un style de parler cette langue qui est pratiqué dans l'espace du Grand Kasaï. Ce parlé consiste à finir certains mots ou terme par la lettre « s » avec apostrophe. Par exemple « ngambila's » au lieu de ngambila » pour dire « dites-moi ». Ou encore « katuka's » au lieu de « katuka » pour demander à quelqu'un de vider les lieux. Alors ceci appliqué au terme « mutua », qui veut dire piques-le, donne « mutua's ».

Nous arrivons dans les années 1965. Dr Nico Kasanda avec Rochereau Tabou sortent une chanson intitulée « bia ntondi Kasanda » (Kasanda, j'en ai marre). Et dans cette chanson ils font un jeu de mots lié au nom de « Kasanda », avec des sous entendus aussi... « bia kutondi mbinganyi ? » questionne une dame dans cette chanson. Et Nico de répondre « si malu a Kasanda ». Et dans la chanson, il y a un cri de relance « mutua's, muendela's ». Nous pourrons traduire par « piques-la, prends-là ». mais il faut préciser le « muendela's » est un terme soft pour évoquer l'acte sexuel en tshiluba.

Nous avons grandi avec ces jeux de mots que nos parents faisaient quand cette chanson était sorti. Mais nos compatriotes d'autres tribus, dans leur façon de comprendre, de prononcer « mutua's, muendela's » ont dérivé vers une formule qui se déclinait en « mutua'shi, muendela'shi ». Aujourd'hui cette évolution abouti au terme « mutuashi ». Nous voulions montrer que ce vocable est issu de trois conjonctions:
le sens des mots utilisés;
un style de la langue tshiluba;
une déformation dans la prononciation.

Nous pouvons nous interroger, à juste titre, de ce « mutuashi » qui serait de la culture du Kasaï. Avant qu'on nous couronne des reines dans cette « discipline » du Kasaï, n'oublions pas qu'il y a eu des musiciens de cette contrée du pays qui ont chanté le folklore de leur patelin. Souvenons-nous de Maman Tshibola. Elle fut une prestation très remarquée à la Télé du Zaïre dans les années 1975. Elle chanta « mbadi muina mu mpata ya metu » et autres. Il y a eu Kabasele Tshamala, Grand Kallé, avec « mpamba wa bitola » et « Mbombo mulengela » sans oublier le fameux « kamulangu »...dans les prestations de ces artistes, et d'autres encore avant le titre « bia ntondi Kasanda », on n'a jamais entendu dire qu'ils jouaient ou chantaient du « mutuashi ». Si on dit que le « mutuashi », est un coup de rein, alors depuis quand le coup de rein de quelqu'un se transforme-t-il en une expression culturelle de toute une tribu ? Ngeleka Kandanda avait aussi un coup de rein ravageur...mais son coup de rein ne s'appelait pas « mutuashi ». Pour encore être plus clair, le mot « mutuashi » n'existe pas en langue luba. Que celui qui en connait le sens nous le dise. Même la reine de la discipline. Dans les années 1970, l'oncle Jogo et l'orchestre Comet Mambo de Matadi sortirent un titre où ils chantaient « koba, koba, koba yandi ngolo, yandi kele mpangi na nge ve, koba yandi... ». Quel remous cela fit! Et ils firent vite rappelés à l'ordre. Etait-ce de la culture yombe ? Certainement le Congo n'était pas encore aussi dépravé comme aujourd'hui.

Nos artistes ont , parfois, puisé leur inspiration dans notre folklore. Pour être plus clair, bon nombre d'entre nous connaissent la chanson « kasala » de Rochereau avec l'African Fiesta. Peut-on dire que cette chanson c'est vraiment le kasala tel qu'il est chanté chez les Baluba ? Absolument non. Rochereau chante un problème social. Mais il a intitulé sa chanson « kasala ». Mais elle n'a rien à avoir ni avec le rythme, ni avec la profondeur du « kasala » tel qu'il est pratiqué au Kasaï. Dans cette chanson, Pascal Tabou Sinamoya Rochereau revient sur les cri « mutua's, muendela's » plusieurs fois. Si on écoute Maman Masengu « Touring » dans ce style, c'est autre chose. Cette dame était la dernière cantatrice de ce courant folklorique. Et ses talents lui valurent beaucoup de problèmes. Et pour cause ? Lors d'une visite de notre guide de maréchal à Mbuji-Mayi, les propagandistes du régime allèrent chercher la brave dame pour louer le président fondateur. Ils ne s'étaient pas trompés. C'est dans de telles occasions que ces musiciens traditionnels prestaient leurs talents. Et Maman Masengu dans ses louanges au guide, elle en fut une qui ne plut pas aux gens de la Mopap (mobilisation et propagande du président Mobutu). En effet, elle chanta « Mobutu wetu wa badiadia nshima bimansha bitonga ». Ce qui veut dire « notre Mobutu, issu des gens qui mangent la semoule et jettent les assiettes »...allusion aux chikwange. Mais les propagandistes kasaïens du régime se souvinrent d'une chose. Ils se souvinrent qu'il y a des Kasaïens qui tiennent nos compatriotes du fleuve pour inférieurs à cause du fait qu'ils mangent des chikwange. Et le lien était vite fait d'outrage et insulte au guide fondateur. La pauvre dame fut interdite de chanter définitivement...Ainsi allait le Congo (Zaïre) du maréchal Mobutu. Un dernier mot sur le kasala. Même les chansons du griot Kapia Mukenga ne sont pas de cette catégorie. Kapia était un poète.

En guise de conclusion, nous pouvons dire que le rythme « mutuashi » et tout ce qui va avec est une récupération artistique de l'inspiration de Dr Nico et du Seigneur Rochereau pour un business musical. Dans le folklore et la culture luba, il n'y a aucun rythme musical qui s'appelle « mutuashi ». Qu'il y ait des reines dédiées à ce business, c'est normal. Et ceux qui continuent à croire à ce pseudo folklore luba, le font par ignorance. Le contenu qu'on en donne est contestable et discutable. Et ceux ou celles qui continuent à se tresser des couronnes de reine, ils le font par pur mercantilisme. Mais dans la culture luba, le « mutuashi » n'a jamais existé ni comme danse, ni comme rythme, ni encore moins comme vocable tshiluba. Il est juste question de rétablir une vérité culturelle dans l'esprit des gens. Et pour ce faire, il faut mettre de côté tous les ersatz musicaux qui tentent de s'agglutiner sur une tradition. Pour appuyer notre propos, nous avons accompagné nos écrits des chansons « bia ntondi Kasanda » de Nicolas Kasanda et « Kasala » de Pascal Tabou.

Claude Kangudie

samedi 22 octobre 2011

L'AFRIQUE PLEURE UN GRAND FILS .


COLONEL MOUHAMARD KADHIF.

Les jours sont les meme mais ils ne se ressamblent pas . Il ya des jours ou sincerement on se demande face a l'injustice ,aux mensonges et manipulations de nos vies par les tiers, nous laissant aucun terrain de mouvement; si la vie sur cette terre a -t- elle vraiment sa raison etre . Ceci n'est pas un soupire d'un homme deprime' ou stresse' par les injustices que le systeme mondial actuel ( le nouvel ordre mondial) ne cesse de faire subir a l'humanite toute entiere et a l'Afrique en particulier mais plustot une veritable preocupation d'un homme sincere qui voit la realite dans ses yeux et qui ne cherche pas a la peindre d'une maniere quelque soit pour se faire plaisir , s'autoconsoler ou faire plaisir aux forces auctopusiennes de l'elite mondiale qui ont pris le monde en tenail . Appelez moi prescimiste si vous voulez , appelez moi conspirationiste ou prophete de malheur si cela va vous soulagez . Le realisme et le pragmatisme n'est pas en cette epoque une fuite en avant de la realite' mais plus une des mellieurs facons de s'assumer . Certain preferent jouer a l'autriche .Il est facile de mettre sa tete dans le sable en disant que ceci est un cauchemar et que demain lorsqu'on se levera tout ira bien , c'est la puissance de la magic universelle ; l'espoir fait vivre , ne le disons nous pas souvent ?
S'il nous etait donne' par la nature la grace de vivre plusieurs milliers d'annees et d'experimenter le denouement regulier des tragedies de la vie des hommes et des societes humaines ! Je pense que le degout de l'existance serait si profond et que le suicide deviendrait un acte de noblesse et envie' , car l'homme ne peut prendre autant d'injustices dans son coeur sans que celui ci ne puisse explose'.
Sommes nous dejas en enfer? le jugement dernier a t il dejas eu lieu et que nous ne le savons pas ? avons nous dejas ete condamne' a la damnation eternelle sans que nous le sachions ou bien tout simplement sommes nous dans une grande prison ? le cauchemar de l'existance .Vous qui croyez encore au chritianisme des blancs ; ne pouvez vous pas me trouver une reponse ou mieux une autoconsolation?
Le sens de la vie n'es ce pas celui de se sentir utile , aimer , de se dire que l'on a une essence et que l'on vie par ce que l'on comprend pourquoi l'on est la et on y contribue . Que l'on se sens libre de prendre ses propres decisions pour sa destine' dans un monde juste et paisible ? Que d'etre un spectateur du fatalisme ou l'on se sens totalement impuissant et eternel victime des autres dans un monde qui ressamble a un geant TITANIC qui est entrain de s'echouer sous les forces incontrole's de la fuirie des vents , diables et demons de l'ocean de toutes sortes .
Le darwinisme de la civilisation mondiale actuel base' sur le vole de la richesse , la soumission de faible dans un beau paquet de theorie de la liberte , egalite et fratenite vide de sens n'est elle pas la un tres bon truc qui a reussi a bien fonctione' jusqu'a lors et a tue' le monde comme un grand feux de brousse ? Jour et nuit , matin , midi et soir , ils sont la d'une bouche grandiose , ils nous disent ques ce qui se passe dans le monde . Ils sont juges , accuses , juries ,temoins et victimes mais sans  jamais etre  coupable . Ils sont ceux qui ont toujours raison a tout jamais meme quand ils sont surpris en flagrance des crimes graves , ils ont toujours raisons . C'est ainsi et ils chercherons a ce que cas reste toujours ainsi et a tout jamais . N'es ce pas la puissance de l'homme blanc disent nos ancetres , c'est de gagner meme quand il a tord? Ils sont toujours des victimes , bourreaux  et juge a la fois .
Personne ne m'avais explique' la realite de ce monde avant qui je ne m'y jette . Si je savais , si j'avais meme un clin de verite de cette existance . Je l'aurais evite' comme une peste . Voila que je suis la je dois me battre . Mais contre qui ? contre quoi? ces forces obscures et puissantes dont je n'ai meme pas la certitude de la victoire . Mais pourquoi me battre alors ? C'est parceque je pense que je suis humain et un humain , c'est celui qui aspire toujours au bien et ne peut laisse le mal prendre sont libre cours de chemin devant lui et ferme' les yeux , c'est la lachete'.....
Finalement , beaucoup se posent la question sincere a quand la fin de la tragedie de l'Afrique? et aussi a quand la tragedie de l'homme noir? C'est depuis plus de 520 ans sous le joue du controle de l'occident et pour d'autres plus de 1400 sur le controle du monde musulman nous dictant comment vivre , et comprendre la vie . Cependant sommes nous des machines biomechaniques ou des humains ? pourquoi ne pas nous laisser decider meme comment brosser nos dents?
Non , les en jeux sont tres grand ......

Admettons une minute que cet homme qui a accomplie l'exellence dans la gestion et la construction de son pays etait un criminel de pire espece . le CNT soutenu par L'OTAN n'avait il pas l'obligation de l'arreter et de le traduire devant les cours et tribunaux ?
Oui , il s'agit de Kaddhafi , il etait arrete' vivant et bien portant , ceci apres une resistance farouche contre les forces imperialistes de l'OTAN et leurs alies , pour la survie de l'humanite' Lybienne . D'ailleur dans sa derniere conversation avec president du venezuela Hugos Chavez , il lui avait dit :" Chavez , je dois mourrir, comme un martyre , je dois mourrir car il n'y a pas d'autres solutions" Qui avait donne' l'ordre de l'assassiner ? Pourquoi aucune puissance de ce monde ne prend le courrage de condamner cet acte de lachete' et de pire barbarie a part Hugos Chavez le president du Venezuela ?
Ceux qui viennent liberer et apporter la justice , comment peuvent ils etre les premiers a marcher sur le principe de base de la justice qui veut que toute personne est presume' innoncente jusqu'a ce qu'elle soit prouvee' coupable devant une juridiction competante ? Pourquoi cette justice d'exception Pour Kaddhafi ? Pas meme une mascarade de tribunal comme c'etait le cas de Saddam Hussein ? Mais me dira t on que c'est l'exception de la lois a cause de la situation de guerre et la page est close . Mais la realite c'est parcequ'a leurs yeux il etait considere' comme un criminel , un diable , l'homme qui etait determine' a defendre les interets de l'afrique jusqu'a la derniere goute de sang de ses veinnes . Nous le savons bien que Kaddhafi n'etait pas un saint homme mais ce qu'il a accomplie et ce qu'il voulait accomplir pour l'afrique a etait la cause reelle de cette attaque de l'OTAN sur la libye . Ayons le courrage de le dire tout haut qu'il n'y a pas eu une revolution libyenne mais une agression d'un etat souverain a cause de ses richesses et de la vision de son guide pour l'interet general de l'Afrique . Une agression qui etait planifiee' depuis longtemps et qui s'etait servi des mecontentements  d'une minorite des libyens et enemies de la libye pour voir son execussion. Aujourd'hui lorsque certains dirigeant Africains comme le president du Soudan EL bachir qui se vente d'avoir fournie des armes aux CTN en revenge de la politique libyenne aux Darfour de l'epoque ; demontre comment les leaders Africain sont betes . Il ne doit pas oublier que malgres qui a servi de cheval de troit a l'occident , la cours penale international l'attend au tournant . Lorsque l'occident aura besoin de le percher cas ne sera pas difficile .
Non , Monsieur CNN , Non monsieur BBC , aljazira et autres , fermer vos bouches car l'odeur de l'halene matinale d' une douche inhygenique qui m'indispose . Vous nous avez tout dit sauf la verite' .
Ou sont les learders de L'afrique ? qui ose ouvrir encore sa bouche? Qui ose encore parler? Silence de mort car Dieu vient de passer !!!!
L'union Africaine pas un seule mot sinon l'occident ( union europeenne) va retirer ses 70% de financement , meme les grandes personalites, Mandela , Desmon Tutu , Mugabe, Dos santos, Koffi Anane rien a dire. WUUUUUUUUUUUUU!
Avons nous des hommes en Afrique ou tous sont des femmes?

Oui , C'est fut un grand homme qui est tombe' sur le champ de bataille . Celui qui a honore' sa parole jusqu''a la fin de sa vie en disant qui avait trois options . La premiere de naitre et mourrir en Libye , la deuxieme de naitre et mourrir en libye et la troisieme option de naitre et mourrir en Libye . La quelle de trois a il honore'; je vous laisse le choix de deviner.

La machine a feu du CNT etait une gachette de L'Otan . Ne serait il pas juste et constant de demander a Monsieur Grand frere OBAMA , Sarchozy ou David Cameroon. Qui avait donne' l'ordre d'assassiner Kaddhafi? Pourquoi le WHAOUUU de Hilary clinton lorqu'il a recu la nouvelle de l'assassinat de ce grand homme , Kaddhafi?
Comme pour Lumunba, Kimbangu , Tomas sankara , Laurent Bagbo, Tombal bay et d'autres dignes fils de l'afrique c'est toujours aux Africains qu'on laissent la tache d'executer la sale desogne et de la celebree' dans l'inconscient la plus absolue le trophe' . Heureusement qu'un celebre dit on nous enseigne :" Heureux le peuple qui chante et dance car sa destruiction est prochaine" L'africain vient de tomber une fois de plus complice de l'assassinat de l'un de ses dignes fils . Voyons maintenant ce que sera cette Libye cinq , dix ans apres Kaddhafi . Nous reviendrons sur ce blog pour le constater . Pour le moment ............

mardi 18 octobre 2011

QUI EST SIMAO TOKO

Qui est Simao Toko ?

Il est né au début du siècle, en février 1918, dans le nord de l'Angola, à Kisadi Kibango.Il est âgé d'à peine trois ans, en 1921, lorqu'un prophète puissant en oeuvres et en paroles, Simon Kimbangu, lui fraie un chemin sur une terre desséchée.




Dès son plus jeune âge Simao Toko se rebelle face à l'enseignement colonial, et réclame qu'on restaure l'histoire noire de l'Angola. Le Mouvement dont il va prendre la tête s'appelle "Kitawala", et ses adeptes seront pourchasser par le pouvoir colonial belge au Kongo Belge.
Simao Toko sera arrêté et jeté en prison. Mais l'homme avait quand même eu le temps de fonder son Mouvement Religieux, qui s'étendait déjà du Kongo à l'Angola. Son emprisonnement n'empêchera pas la survie de ce Mouvement très structuré et fort solide. D'ailleurs le Kitawala organisa régulièrement des actions de résistance, de grèves, de désobéissance civile dans le Nord de l'Angola.
En prison au Kongo Belge, en 1950, Simao Toko et ses adeptes furent souvent maltraités et insultés ; or, il advint que lors de l'une de ces vagues d'insultes dont le chef belge de la prison, un certain "Pirote", était coutu-mier, Simao Toko leva ses mains et demanda aux belges de compter ses doigts (dix doigts), et il leur dit, c'est exactement le nombre d'années qu'ils vous reste ici chez nous ; je vous donne encore dix ans, pas moins, pas plus, pour quitter ce pays, dix ans ! Il ajouta que son armée les survolerait alors.

Cette histoire est bien connue partout en Afrique Centrale. Cela se comprend aisément, car des milliers de gens ont été témoins d'une chose exceptionnelle le 4 janvier 1959 (on arrivait bien au 10ème doigt de l'annonce de Simao Toko !). Ce jour-là des milliers de citoyens de la commune de Léopoldville [Kinshasa] - et beaucoup d'entre eux sont encore vivants aujourd'hui - ont vu quelque chose de si magnifique qu'aujourd'hui encore la date du 4 janvier est un jour férié public à Kinshasa pour commémorer cet événement. Voici ce qui s'est passé : le peuple kinois (les habitants de Kinshasa) se trouvait, à ce moment-là, en pleine rébellion contre les autorités coloniales belges. Mais ce jour-là reste mémorable, parce que des Kinois... des milliers de Kinois ont vu "les Chérubins" apparaître devant l'armée coloniale belge. Des milliers de citoyens de Kinshasa ont vu une armée d'environ un millier de très petits êtres, d'une taille d'enfant ou de nain, ayant des corps très imposants, très musclés. Ces petits êtres, à l'apparence humaine bien que très petits, étaient dotés d'une force exceptionnelle ; des témoins ont vu certains d'entre eux soulever des camions de 5 tonnes avec un bras !
L'armée coloniale belge ouvrit le feu sur ces Chérubins, mais ce fut sans effet aucun ! Terrifiée l'armée coloniale belge pris la fuite, et aussitôt, les petits êtres disparurent comme ils étaient apparus ! Ce jour, le 4 janvier 1959 est appelé à Kinshasa "le jour de Cherubim et Seraphim" !

Et quelques mois après cet événement incroyable, le 30 juin 1960, le Kongo belge accéda à l'Indépendance.
C'est donc exactement dix ans après la prédiction faite, en 1950, par Simao Toko, que les belges chassés furent également contraints de quitter le Kongo Belge, en 1960 !

A sa libération, Simao Toko reprit son bâton de pèlerin pour continuer sa mission en Angola. Son action aboutira au fait que les missionnaires protestants et catholiques iront à nouveau le dénoncer aux autorités coloniales, l'accusant de subversion et de prosélytisme auprès des Noirs, ajoutant qu'il faisait de la propagande politique afin d'inciter les Angolais à la rébellion. Dès lors, la vie de Simao Toko consistera essentiellement à s'efforcer d'éviter qu' on le tue. Il sera emprisonné en Angola, d'où les Autorités portugaises le déporteront en tout neuf fois ; il passera ainsi 12 ans de sa vie dans neuf prisons différentes ! Cet acharnement des autorités n'avait qu'un but : réduire son influence et anéantir son Mouvement Religieux. Tout cela en vain, le Tokoïsme continuant à se répandre avec succès.

Dès lors, les Portugais décidèrent de mettre sa tête à prix, ils envoyèrent Simao Toko aux travaux forcés indiquant le montant de la récompense offerte à qui pourrait et oserait le tuer.
Voici le témoignage du Pasteur Adelino Canhandi qui était cuisinier à Caconda où Simao Toko était aux travaux forcés au moment des faits, témoignage recueilli en 1994 :
« J'étais en train de cuisiner quand j'entendis une voix m'appeler, c'était Simao Toko. Une fois sorti dehors je fus surpris, Toko me demanda de rester là et d'observer, et il me dit une fois de plus le fils de l'homme sera éprouvé", alors je regardai curieusement. Un des gardes portugais vint vers Simao Toko et lui dit "Eh Simao, tu vois ce tracteur là-bas ? Il y a des mauvaises herbes qui l'empêche de tourner, va le nettoyer". Une fois Simao en-dessous du moteur du tracteur, le garde le mit en route ce qui activa automatiquement les grandes lames de l'engin. Simao Toko fut instantanément coupé en plusieurs morceaux. J'étais terrifié. Changeant de sens, le garde mit en marche arrière pour constater les dégâts, le deuxième garde qui était là faisait un signe de victoire, indiquant qu'ils avaient réussi. Puis je vis, avec les deux gardes portugais le corps de Simao Toko se recomposer et se lever. Je n'en croyais pas mes yeux, les deux portugais prirent la fuite. Depuis ce jour, moi et ma famille, sommes des fidèles de Simao Toko ».

C'est ce jour-là que Simao Toko révéla sa mission dans le cadre d'un plan Céleste.

En 1960, le Pape JEAN XXIII, en découvrant la présence sur terre de ce fils de l'homme, est prit d'un malaise. Trahissant un serment fait par le Vatican 10ans plus tôt, il décide de ne pas révéler le Troisième secret de Fatima. 40 ans plus tard, le 13 mai 2000, le Pape Jean-Paul II choisit délibérément de mentir à l'humanité impatiente de connaître enfin la teneur du Message de Fatima en divilguant un faux qui laisse sceptiques même les néophytes de cet extraordinnaire mystère.


Durant la période où il fut déporté pour la neuvième fois, lors de son séjour à Luanda, le Pape Jean XXIII dépêcha du Vatican à Luanda deux émissaires pour rencontrer Simao Toko et lui délivrer un message personnel. Un des deux émissaires tomba malade en arrivant à Luanda et dû être hospitalisé, l'autre fut reçu par Simao Toko, et il lui dit : «je suis un émissaire du Pape Jean XXJII, qui m'a personnellement mandaté pour vous posez une seule question : "Qui êtes-vous ?" ». Nous sommes alors en 1962 (deux ans après la date limite où le Vatican aurait dû divulguer le troisième secret de Fatima).

Simao Toko répondit ainsi : « Je suis surpris qu'une personne aussi haut placée que le Pape soit intéressée par ma personne au point de vous faire effectuer un voyage de 8.000 kilomètres, juste pour me rencontrer. La réponse que vous devriez donner à votre Maître se trouve dans la Bible, en Matthieu XJ, 2-6 ».

Voyons un peu ce qu'il y a dans ce passage de Matthieu : «Et Jean dans sa prison entendit les œuvres du Christ ; il lui envoya dire par ses disciples : Es-tu celui qui vient ?, ou si nous en attendons un autre ?" Jésus leur répondit : "Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts se relèvent, les pauvres sont évangélisés. Et magnifique celui que je ne scandalise pas. »
[La Bible, Nouveau Testament - Bibliothèque de la Pléiade, Mtt. XI, 2-6]

Au fait, Simao Toko, sachant que le Pape s'appelait "Jean", s'est tout simplement mis ici à la place de Jésus répondant à Jean... se mettant donc, à la place du Prophète qui répond à un homme. Et, le Jean, qui avait entendu parler des oeuvres du Prophète depuis sa prison, devient ici, le Pape Jean XXIII qui, depuis sa prison ("le Vatican") a entendu parler de ce Prophète noir. Intéressant n'est-ce pas ? Qu'attendons-nous pour en parler dans nos cours de religion ?

Après cela le Pape contacta le dictateur Portugais Antonio de Salazar. Et, le 18 juillet Simao Toko fut à nouveau déporté, cette fois-ci pas dans un coin isolé en Angola, mais au Portugal. Et pour ce faire un avion de la force aérienne portugaise fut utilisé. Abord de cet avion il y avait un prêtre catholique, des membres de la police secrète de Salazar (le PIDE-DGS), le pilote et le copilote. Leur mission était de voler au-dessus de l'Atlantique et de jeter Simao Toko de l'avion loin dans l'océan profond. Le rôle du prêtre catholique étant de briser par des prières les pouvoirs "magiques" de Simao Toko.

Selon les témoignages recueillis, au moment où les agents de Salazar allaient exécuter leur plan, Simao Toko ordonna à l'avion de s'arrêter... et l'avion s'arrêta, ne bougea plus, il resta totalement immobile ! Toutes les personnes qui étaient à bord commencèrent à demander pitié à Simao Toko. Ce dernier leva les mains vers les cieux, prononça quelques mots, et l'avion bougea à nouveau. Et, Simao Toko, devint au Portugal "un prisonnier politique exilé".

Il est intéressant de noter qu'il existe également beaucoup de témoignages de "miracles" faits par Simao Toko, comme ce fut le cas pour Simon Kimbangu.

A maintes reprises les hommes de Salazar tentèrent de tuer Simao Toko, mais en vain. Il était comme invulnérable, on pourrait inventer pour lui un mot nouveau : "intuable". A un moment donné, différents docteurs d'Europe furent invités au Portugal afin de faire une opération sur le corps de Simao Toko, sous le prétexte d'évacuer une soi-disant tumeur de sa poitrine ; cette intervention eut lieu dans un hôpital civil local. Les intervenants ouvrirent sa poitrine du côté gauche du centre de sa poitrine, et ils enlevèrent son cœur qui battait encore. Simao Toko resta là comme mort, son corps couvert de sang chaud. Son cœur fut mis dans une boîte métallique et emmené dans un laboratoire situé dans une chambre voisine. Il y fut examiné, et les docteurs n'y trouvèrent rien d'anormal, c'était un organe, un cœur normal. Or, ils l'avaient incontestablement tué dans cette expérience macabre. Ils furent donc terrifié quand ils virent Simao Toko se lever de la table d'opération, ouvrir ses yeux et leur dire, avec le corps ouvert : « pourquoi me persécutez-vous de la sorte ? Rendez-moi mon cœur ».
Et, selon les témoignages Simao Toko remit son cœur à sa place et ferma sa poitrine.

Simao Toko fut relâché, et annonça avant de rentrer en Angola que le règne du colonisateur était terminé, il rentra le 31 août 1974 en Angola, et un an plus tard, le 11 novembre 1975 l'Angola gagna son Indépendance du Portugal.
Durant les années suivantes, des milliers de personnes ont pu observer la grande cicatrice de sa poitrine, et des milliers de gens ont témoigné que c'était une vue horrifiante, qu'on voyait presque son cœur battre dans sa poitrine à travers cette énorme cicatrice.

Dans la nuit du 31 décembre 1983 au 1er janvier 1984, la mort de Simao Toko fut annoncée par les médias angolais ; à ce moment-là un tonnerre d'une force séismique et des pluies torrentielles éclatèrent au-dessus de Luanda, capitale de l'Angola. Des rumeurs circulèrent à Luanda disant que c'était les conséquences de la mort du Prophète.

Un homme, un homme fort de l'entourage du Président de la République d'Angola, Neto, homme qui avait férocement combattu les Portugais pendant 14 ans, était alors l'officier Commandant Paiva. Après avoir entendu que Simao Toko était décédé il se précipita vers l'endroit où le corps était exposé au public, il chercha son chemin à travers une foule de dizaines de milliers de gens, et arriva auprès du corps, alors il demanda la parole et dit : « ce n'est pas vrai que Simao Toko est mort, car il est invulnérable ! ». Or ce même officier avait reçu, 7 ans plus tôt, des ordres pour éliminer pour de bon Simao Toko.

Il témoigna à ce moment-là devant la foule qu'auparavant, sur ordre de Neto, il avait enlevé avec ses hommes Simao Toko, l'avait emmené à un endroit secret, où ils l'avaient méthodologiquement torturé à mort, agissant sur lui comme un boucher sur une carcasse de viande, qu'ils avaient sévèrement endommagé sa tête, puis ses bras et ses jambes, puis écarté sa poitrine de l'abdomen, ensuite mis le corps dans un grand sac et fermé le sac avec une corde, et enfin caché le tout dans un endroit fermé et secret. Puis, qu'après trois jours ils étaient retournés pour voir le sac et le corps, ou ce qu'il en restait, pour le prendre et le jeter à l'Océan pour les requins.

Or le sac avait disparu mais soudain ils entendirent, surplombant leurs voix, un bruit comme celui de nombreuses eaux et puis une voix dans ce bruit leur parla disant : « Qui cherchez-vous ? Je suis là» ... c'était bien Simao Toko, en chair et en os, vivant ; à sa vue ils s'étaient aussitôt enfuis en disant : « C'est Dieu, cet homme est Dieu ».

Et aujourd'hui le Commandant Paiva était là devant le corps de Simao exposé au public, et il refusait de croire que maintenant il était vraiment mort. Ceci se passait en 1984, donc, il n'y a pas tellement longtemps. Beaucoup de gens, encore vivant aujourd'hui, témoignent avoir tué Simao Toko, et l'avoir revu vivant après.

Autre événement assez surprenant survenu en Afrique, ce fut le témoignage du Pape Jean-Paul II, lors d'un séjour en Afrique centrale vers le début des années quatre vingt, car là, il aurait déclaré ceci : « Dieu est noir, Jésus-Christ est africain et il vit au nord de l'Angola ». Il y a quand même de quoi se poser pas mal de questions à ce sujet. On peut, en tout cas en déduire plusieurs informations à retenir, et notamment celle-ci : l'Eglise nous cache beaucoup de choses, elle nous ment le plus souvent et ne dit de la vérité que ce qu'il lui convient de nous dire... en résumé, elle manipule les masses à sa guise et uniquement au profit de ses intérêts à elle !

D'ailleurs, à propos de mensonges et tromperies, quel est le veritable troisième secret caché de Fatima?

Nul doute qu'un jour nous saurons cette vérité car comme il est dit "il n'y a rien de caché qui ne doit etre révélé un jour".

Pour plus de renseignement sur la vie de SIMAO TOCO, vous pouvez vous procurer le livre de Joaquim Albino Kisela "SIMAO TOCO - A Trajectoria de um Homem de Paz" éditeur: Editorial Nzila.
Ou contacter l'association ARCHIVE.

MFUMU MPADI BUKA MAKENGO NSAKU








prisonniers.jpgLE BATEAU DE NZADI N'SANGA






 
 
Ils ne sont pas morts, nos prophètes, nos sauveurs, Mfumu Simon Kimbangu et Mfumu Mpadi Simon-Pierre. Ce grand Congo leur appartient et il n'est pas loin ce temps là où les vannes vont être lachées pour que la vérité spirituelle de notre continent apparaisse au grand jour. cette vérité qui s'en trouve toujours étouffée comme un petit légume sous de géants palmiers ou de gros arbres ombrageux. Oui, il y aura un temps où ces gros arbres seront coupés et jetés au feu pour permettre au petit légume de bénéficier du soleil et ainsi pousser correctement. Mfumu Kimbangu et Mfumu Mpadi Simon-Pierre, c'est eux qui les abattront. Le prophète Mpadi ne cessait de le dire :" Toutes les solutions aux problèmes du Congo, et pourquoi pas de l'Afrique et du monde entier, sont dans nos mains". Et mfumu Kimbangu avait prédit : "Dans les jours à venir, l'arbre verra ses racines au soleil et ses feuilles dans la terre". C'est l'annonce du changement total de l'ordre actuel des choses dans ce monde. Et tout cela partira de la république Démocratique du Congo.
Pays des miracles et des mystères divins, le Congo en est un. Parmi tant d'autres incalculables, incomptables, en voici celui qui s'est déroulé sur un petit lac appelé "Nzadi Nsanga", au village de Kibambi, dans le Bas-Congo. Nzadi en dialecte kongo, signifie fleuve et le petit lac qui s'étend dans la vallée de N'sanga, se nomme Nzadi N'sanga.
De la prison de Kibambi, un groupe de prisonniers avait pris sur leurs épaules le tonneau à kaka et à urines noué sur deux sticks solides, et se dirigeaient comme d'habitude pour balancer le contenu dans la petite rivière qui partait du lac.
En milieu du chemin menant vers la vallée, ils virent au loin un gros bateau, un paquebot, appareillé sur le lac et duquel fusaient des chansons bien connues de l'église des Noirs en Afrique. Pris de peur, ils se débarrassèrent du récipient qu'ils transportaient et coururent vers la prison pour annoncer la nouvelle de l'apparition de ce bateau sur le lac.
Vite la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre et les gens accoururent sur la berge pour contempler le mystérieux navire. Il était de douze étages et de chaque étage, des hommes et femmes, vêtus d'habits kaki, chantaient, jubilaient dans une effervescence totale Les chants étaient tellement emballant que tous les spectateurs qui les connaissaient, se mirent aussi à chanter, mouvant les bras en l'air.
Mes pères me racontent que l'autorité coloniale, une fois saisie de ces faits, et croyant aux "Bisimbi", les esprits des rivières, amenèrent argent, sacs de sel et autres marchandises pour essayer de les dompter, mais c'était peine perdue.
Des canons furent dirigés vers le bateau, canons d'où partirent de milliers de boulets pour détruire le bateau, mais en vain. Des tireurs d'élite de l'armée coloniale furent réquisitionnés pour envoyer des salves vers le navire : peine perdue. Le bateau resta intact et personne dans le bateau ne fut touché.
Ils croyaient tirer des balles et des boulets réels, mais à vrai dire, ce n'était que du vent !
Le commandant du bateau, Mfumu Pierre Zunza, expliquait aux nombreux spectateurs venus contempler le bateau miraculeux que leur mission consistait à marquer du sceau celui que Wamba wa Mpungu Tulendu, le Dieu de nos ancêtres, avait choisi comme berger pour paître ses brebis. Ce berger n'était autre que le jeune Mpadi.
Il se fit qu'à ce moment-là, le jeune Mpadi était en vacance à Kimbambi et son père, Mfumu Nsiala Mbata, l'avait pris avec lui pour aller voir ce bateau de Nzadi Nsanga. Et c'est là que tous les passagers du bateau le montraient du doigt, au grand étonnement de son père, en disant : "Voilà celui que nous sommes venus choisir".
Ils étaient au nombre de 77.777.777.000, c'étaient tous des anges, et ce sont les mêmes qui apparurent à Ndona Luila dia Kiwula qui les nourrit avec 48 épis de maïs et une assiettée d'arachides le 22 février 1920.


Pendant que les 77.777.777.000 anges visiteurs, descendus du ciel pour rencontrer Ndona Luila dia Kiwula prenaient leur petit repas fait d'épis de maïs et d'arachides, l'homme qu'ils avaient désigné qui ouvrirait les trois livres sacrés et qui distribuerait tout ce trésor venu du ciel et amassé dans la case de quatorze mètres sur sept, il s'agit bien de l'enfant Mpadi, eh bien, celui-ci étudiait à Sona-Bata dans une école de catéchistes protestants.
Comment Mpadi était-il arrivé à Sona-Bata ? En 1916, son gand-père répondant au nom de Gonda di Kinsaku, avait eu une vision dans laquelle il vit que son petit-fils, Mpadi- buka makengo (Simon-Pierre), alors agé seulement de sept ans, avait pris une taille de géant au point qu'il pouvait toucher le firmament. Le ciel s'ouvrit et vit un ange en sortir qui s'écria : "Ce jeune homme sera le messie de la race noire;". Informé de cette vision, le Révérend-Père Mac DIARMID de la Mission protestante ABFMS descendit sur les lieux et prit le petit Mpadi Simon-Pierre avec lui pour la Communauté Protestante de Sona-Bata. C'était un élève très brillant qui se distingua très vite dans l'assimilation de la matière biblique et qui se fit vite remarquer auprès de ses chefs hiérarchiques. Au sein de cette communauté, la popularité de Mpadi s'accrut de manière considérable et fit naître des inquiétudes tant au niveau des autorités religieuses qu'au niveau de l'Administration Coloniale. L'on se demandait s'il ne se cachait pas quelque chose de louche dans les activités du pasteur Mpadi Simon-Pierre.
Un jour, les autorités religieuses de Sona-Bata décidèrent de l'envoyer à Kimpese afin de parfaire ses études pastorales, mais malheusement des refus se levèrent contre ce projet notamment dans le chef du Pasteur David Nsiata.
Mécontent de ces agissements de la part du pasteur David Nsiata, Mpadi Simon-Pierre se résolut de rentrer chez lui dans son village natal, à Ladi. Curieusement, son absence créa un grand vide et un découragement total de la part de tous les fidèles.
Le révérend-Père Mac Diarmid, Responsable de la paroisse, après s'être enquis de cette situation qui affectait déjà le moral des fidèles, n'alla pas sur quatre chemins et fit revenir le pasteur Mpadi Simon-Pierre à son poste de Sona-Bata.
Compte tenu de son estime et de son rendement, justement dus à sa façon de gérer les hommes plac"s sous sa responsabilité, les autorités de l'Eglise décidèrent de changer le prénom d'Abraham qu'il portait alors par celui de Simon-Pierre. De Mpadi Abraham, il passait à Mpadi Simon-Pierre.
Mais il se fit que l'Armée du Salut débarquait elle-aussi au Congo vers les années 1934 avec comme chef de troupe le Major Henri Becquet. Après quelques années sur le sol congolais, l'Armée du Salut se résolut, pour une bonne visibilité ou pour un bon référencement de son église disposer d'un homme de taille capable de galvaniser l'équipe des pasteurs en place. C'est ainsi qu'elle tourna l'oeil vers la mission ABFMS de Sona-Bata et les protestants lui cédèrent en prêt le catéchiste Mpadi Simon-Pierre. Il fut admis à l'Ecole des Cadets et en sortit comme 1er Officier au grade de Lieutenant de la première promotion "BASAKOLI NA MPIKO" qui va d'octobre 1938 à juin 1939. Avec le passage de Mpadi, l'Armée du Salut connut une expansion on ne peut plus considérable et Mpadi. Sous son commandement, plusieurs postes salutistes s'érigèrent à Kinshasa tout comme dans ses environs. Et ayant remarqué cela, le Major Henri Becquet contacta le Quartier Général de Londres et lança sa proposition de bâtir une école militaire pour la formation des officiers congolais
La proposition avalisée, il fut donc construit un bâtiment comprenant une salle des cours, un réfectoire, une cuisine et encore furent érigées cinq maisons chacune ayant la capacité d'abriter un couple. Les nouveaux Cadets-Lieutenants dont les noms ciaprès, sont sortis de cette école et ont été affectés vers de nouveaux postes. il s'agit de :
- Bage
- Engenge
- Cessere
- Mafuta
- Makengo
- Mokela
- Mpadi
- Nzembu
- Toyeye
- Wembe
Mais vers le début de 1939, Mpadi reçut de Simon Kimbangu, l'on ne sait par quel miracle, une lettre de Mfumu Simon Kimbangu, alors prisonnier à Elysabetville, lui révélant que Wamba wa Mpungu Tulendu, le Dieu des Noirs, l'instituait pour la continuité de l'oeuvre divine ainsi laissée à mi-chemin. Mfumu Kimbangu lui expliquait qu'il avait adressé une lettre aux siens, mais voilà que ces derniers, suite aux affres des arrestations et des tortures de tous genres que leur a fait subir l'autorité coloniale, et par peur de rerprésailles aussi, avaient catégoriquement réfusé de songer à la relancer de l'oeuvre de Wamba wa Mpungu Tulendu.
Il lui expliquait aussi que c'est Wamba Wa Mpungu Tulendu lui-même qui lui avait demandé de circuler sur le territoire de Madimba pour voir qui pouvait être désigné pour la continuité de son oeuvre.
Quand Mpadi Simon-Pierre lit et relit cette lettre, il n'hésita même pas et à la seconde répondit affirmativement à Mfumu Kimbangu Simon. Pendant l'exercice de ses fonctions au sein de l'Armée du Salut, et surtout au moment où il devait recevoir les nouveaux croyants, Mpadi Simon-Pierre ne leur cacher rien du tout et leur parler en parabole.
Il s'adressait à chaque nouveau fidèle venu en lui montrant deux régistres en ces termes :"Entre une viande avariée et une viande toute fraîche et saignante qu'on vient d'abattre aujourd'hui, laquelle préfères tu ?" Et il enregistrait, discrètement, à l'insu du Major Henri Becquet, les nouveaux adhérents selon qu'ils avaient opté pour de la viande pourrie ou de la viande fraîche. La viande pourrie représentait cette église des ancêtres enterrée et enfuie depuis des temps tandis que la fraîche symbolisait les églises nouvellement venues, apportées par le colonisateur.
Discrètement aussi, Mpadi Simon-Pierre invitait les consommateurs de la viande pourrie dont les noms figuraient dans l'un des régistres à des rencontres secrètes au cours desquelles il devait leur parler des choses sérieuses, de la volonté de Mfumu Simon Kimbangu et de Wamba wa Mpungu Tulendu qui l'avaient choisi pour la continuité de l'église des ancêtres.
Quand Mpadi Simon-Pierre chantait, c'est à des kilométres à la ronde qu'on pouvait entendre sa voix. Quel ne fut pas l'émerveillement de Henri Becquet quand Mpadi Simon-Pierre ministra son premier culte. Il faisait la fierté de l'Armée du Salut. Mais cette fois, par rapport à la lettre qu'il avait reçue de Mfumu Simon Kimbangu, Mpadi était obligé de quitter le salutisme. Ici, il faut que le monde comprenne bien. Mpadi Simon-Pierre a quitté l'Armée du Salut non pas qu'il s'est réveillé un beau matin ensoleillé de 1939 et se décida d'un coup d'aller créer l'Eglise des Noirs en Afrique, non ! non ! c'est plutôt suite au refus catégorique des pères de Mfumu Simon Kimbangu (en terre de Luozi) d'assurer la continuité de son oeuvre, refus qui décevra Wamba Wa Mpungu Tulendu qui ira choisir Mpadi Simon-Pierre dans le territoire de Madimba.
Ce qu'il faut retenir sur ce chapitre de succession de Kimbangu est qu'une première assemblée se tint au village Kindundu dans la province du Bas-Congo où prirent part 7000 adeptes et 97 disciples. l'ordre du jour ne comportait qu'un seul point : le choix du numéro un de l'église. Ce point ne se traita pas dans l'aisance, au contraire il suscita beaucoup de controverse dans ce sens que chaque disciple présent à Kindundu voulait se proclamer CHEF de l'église. Celui-ci disant : "j'ai bu le reste du verre d'eau que le prophète m'avait confié et m'avait de ce fait tranmis son pouvoir"; celui-là clamait tout haut : "c'est à moi qu'il a donné la moitié de la banane qu'il consommait et m'a béni ensuite"..."C'est moi qui ai porté son sac" ; "c'est moi qui lui coupait ses ongles"...Dans cet imbroglio né de ce chapitre de succession, un des chefs médaillés de la province, Mfumu Booto, proposa à l'assemblée de laisser au seul promoteur du mouvement, mfumu Simon Kimbangu, la latitude de désigner le successeur qu'attendait les fidèles.
Saisi de la question, Kimbangu entra dans un jeune de 44 jours et 44 nuits, période pendant laquelle il implora Wamba wa Mpungu Tulendu afin de l'aider à resoudre spirituellement cet épineux et important problème de choix d'un responsable de l'église. Ce dans ce contexte que le Ciel révéla le nom de Simon-Pierre Mpadi à Mfumu Kimbangu, qui, à son tour transmis la nouvelle à l'assemblée de Kindundu. Il faut ajouter ici que le prophète n'avait jamais connu Simon-Pierre Mpadi, ni de nom, ni de figure.
"Comme les tiens t'ont trahi, alors dirige ton regard sur le territoire de Madimba, c'est là que tu trouveras celui que j'ai choisi pour asurer la continuité de mon oeuvre", avait dit Wamba wa Mpungu Tulendu à Simon Kimbangu.
Cette réponse fut accueillie favorablement par l'Assemblée et une délégation de 120 personnes fut constituée pour porter la nouvelle à Simon-Pierre Mpadi.

Le départ de Mpadi de l'Armée du Salut ne se fit pas en cachette mais bien au vu et au su de tout le monde, de tous les fidèles, de toute sa hiérarchie, et c'était au cours d'un culte religieux ou une grande manifestation de prière qu'il célébrait sur la rue Kapanga, dans la commune de Kinshasa. La surprise était totale et la démission, contre toute attente, tomba nette comme une foudre. C'était le 05 septembre 1939.
Ce jour-là, la foule était nombreuse pouvait compter plus de 5.000 fidèles venus suivre l'enseignement évangélique de Mpadi au cours duquel il parla d'un homme qui possède tout mais qui aimerait aller habiter dans une maison où les gens vivent misérablement, meurent de faim, ont la bouche sèche, en lieu et place de rester dans celle où les gens ne manquent de rien.
A la fin du culte, Mpadi Simon-Pierre venait donc de jeter le tablier et anonnçait sa séparation d'avec Henri Becquet ou d'avec l'Armée du Salut en entonnant une chanson en dialecte kongo que toute la foule reprit en choeur sans savoir ce qui s'ensuivait.
- Nzolele ya landa Mfumu Kimbangu
- Konso kuma ku ukwenda
- Avo mpasi, avo wete,
- Mono si ya landanga :
- Nitu ame, moko mame ye malu mame
- Biawonsono ngeni bio kwa ngeye Se
- Je m'en vais vers Mfumu Kimbangu
- Peu importe la destination qu'il va prendre
- Que ce soit dans le malheur ou dans le bonheur
- Moi, je m'engage seulement le suivre
- Tout mon être, mes bras comme mes jambes
- je les confie à Toi, mon père (Wamba)
Pendant que la foule en liesse reprenait en choeur et chantait "tout mon être, mes bras comme mes jambes, je les confie entièrement à Toi, Wamba", Mpadi retira la veste-uniforme de l'Armée du Salut qu'il portait et la mit de côté. Il en fit de même pour tout ce qu'il portait qui lui conférait l'appartenance au salutisme.
Pour une surprise, c'en était vraiment une ! Mais que voulez-vous, le train spirituel noir se remettait en marche après cinq siècles de stationnement...forcé.
Le major Henri Becquet supplia Mpadi afin qu'il revienne à la raison en lui promettant monts et merveilles (une belle maison à Londres, une belle femme blanche), mais c'était comme si Mpadi ne l'entendait qu'à peine. Il avait fermement pris son engagement de continuer l'oeuvre spirituelle de Mfumu Simon Kimbangu et ne pouvait en aucun cas revenir en arrière, ce serait de la PURE TRAHISON.
Les lecteurs qui ont lu les écrits de Mark R. Lipschutz et R. Kent Rasmussen sur Mpadi Simon-Pierre "Mpadi Simon-Pierre, Leader d'église indépendante" auront ainsi un complément approfondi de connaissances quant à cet homme dont ses compatriotes ignorent son importancee et sa portée spirituelle.
Mais, l'histoire ne s'enterre pas, elle finit par rejaillir toujours.
Mpadi était devenu donc l'homme à abattre, son mouvement éyant été qualifié de mouvement politico-spirituel dangereux. Dangereux vis-à-vis de qui ? Des Africains ? Non, pas du tout. Plutôt dangereux pour le colonisateur et surtout pour les trois églises européenenes réunies -catholique, protestante, salutiste- qui voyaient en Kimbangu et Mpadi des hommes-volcans capables de détruire, avec leur doctrine spirituelle ancestrale, tout ce qu'ils avaient apporté d'Europe pour l'évangélisation de l'Afrique. Dangereux pour eux les européens, car, avec leurs enseignements, Kimbangu et Mpadi suscitaient déjà un éveil spirituel pourquoi pas patriotique ou africaniste dans l'esprit du peuple noir. Et c'était cela qu'il fallait combattre. Tuer le vers dans l'oeuf pour une disparition totale.
La disparition de l'Eglise des Noirs en Afrique s'était inscrite comme l'une des priorités du colonisateur, de connivences avec les églises européennes. Toutes ces arrestations, tous ces emprisonnements, toutes ces tortures, toutes ces déportations qui jalonnent l'histoire spirituelle des Kimbanguistes-Mpadistes en font foi.

Tout ce qui a été programmé par la volonté divine, dans quelque religion que ce soit, ne meurt jamais et se réalise toujours.

Lucas