jeudi 19 décembre 2013

LE VIRUS DU SIDA UNE ARME BACTERIOLOIQUE

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La vérité n'est pas toujours agréable, mais dans chaque cas elle nous rend libres.
Dans le cas, présent, la vérité nous libère de la peur.

La fausse épidémie de sida dans les années 80 a déclenché une peur mondiale, la peur d'avoir tout contact physique avec des personnes inconnues, mais aussi avec les plus proches. 
Souvenez-vous de ce qu'on nous disait? Quand tu fais l'amour, tu ne le fais pas seulement avec cette personne, mais avec toutes celles avec qui cette personne a eu des rapports physiques.

C'était le vrai but de cette "épidémie".
Le but était de nous faire vivre dans la peur. (En dehors de gagner de l'argent, conséquence secondaire de la peur).


Document officiel des archives de la Librairie du Sénat des États-Unis.
Le document atteste que le virus du sida a été artificiellement créé par le Département de la Défense des États-Unis d'Amérique

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Traduction:
Le programme Feasibility a été complété en 1974-1975 et le virus entre 1974 et 1979. L'AIDS-laced amallpox vaccine a été commencée à être injecté chez plus de 100 millions d'africains en 1977. A plus de 2.000 homosexuels de race blanche (Operation Trojan Horse) il a été injecté avec le vaccin contre l'hépatite A "modifié" en 1978 au Centre de contrôle des maladies infectieuses et au centre de collecte de sang à New York.

Le développement du virus avait apparemment deux objectifs: (1) Arme politique / ethnique à utiliser contre les gens de couleur et (2) la réduction programmatique de la population.

Le 29 juillet 1969, quelques jours après que le Département de la Défense ait demandé au Congrès 10 millions de dollars de financement pour la recherche "d'un agent pathogène biologique synthétique, une substance qui n'existe pas dans la nature et contre laquelle il n'est pas possible de développer une immunité naturelle", le Président de la Task Force républicaine sur Earth Resources and Population (Population et ressources terrestres), l'honorable George H.W. Bush a souligné le besoin urgent d'actions destinées au contrôle de la population pour faire face à la "crise croissante dans le Tiers Monde".

La programmation de l'épidémie de sida.
En 1972, sous les auspices de l'Organisation Mondiale de la Santé, un programme de vaccination de masse des populations africaines contre la variole fût porté en avant. Ce vaccin infecté avec le virus du sida a été administré à des millions de Noirs africains indigents et dont le nombre croissait rapidement, problème qui préoccupait GHW Bush, parmi les autres membres de l'élite, les Rockefeller, le Club de Rome et les membres du Bilderberg depuis 1969.

Le virus du sida a été intentionnellement ajouté au vaccin contre l'hépatite-B.
Les études sur le vaccin contre l'hépatite B sont désormais sous clé et sous la garde du Département de la Justice à Washington et personne ne peut y accéder.

Le vih a été créé en laboratoire.
Avec une certitude bien-fondée, il y a quelques années, on risquait sa vie en racontant certains passages de la vérité ... maintenant il se dit que cela peut se faire, et que c'est même nécessaire. Cela fait peut-être un peu mal, mais on pense que cela peut servir à concilier une prise de conscience plus douce. Tellement de choses se sont passées que maintenant cela ne ferait pas de mal d'être un peu humain ....

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mardi 17 décembre 2013

LA REINE NZINGA

Ngola Mbandi Nzinga Bandi Kia Ngola, reine d'Angola (1587-1663)
Elle est demeurée invaincue militairement par les Portugais durant tout son règne. Jusqu'à un âge avancé, elle allait sur les champs de batailles pour défendre l'intégrité de son royaume au côté de ses deux sœurs Kifunji et Mukumbu, officiers supérieures dans l'armée nationale


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Nzinga Mbandi
 Ngola, Reine d'Angola (1587-1663)

Débarquant des Caravelles de l'Amiral Diego Cao, dans cette partie de l'Afrique en 1484, les portugais furent surpris d'y découvrir un véritable eldorado de huit provinces insolemment fertiles arrosées de nombreux cours d'eau et d'un agriculture vivrière auto-suffisant et d'élevages de bovins. Les bourgs, parcourus d'orangers, de grenadiers et de citronniers étaient reliés par des pistes bien entretenues. Au XVIe siècle, un visiteur européen écrivait que l'endroit "offrait au voyageur le spectacle le plus brillant et le plus enchanteur. Des vignobles immenses,des champs qui tous les ans se couvrent d'une double moisson, de riches pâturages.  La nature semble prendre plaisir à rassembler ici tous les avantages que les mains bienfaisantes n'accordent que séparément dans les autres contrées et ,quoique noirs, les habitant s du Royaume d'Angola sont en général fort adroits et très ingénieux".
Les portugais y trouvèrent en effet une population industrieuse
 
occupée à des activités aussi variées que l'artisanat, -tissage du velours de Raphia, travail de l'ivoire, tannage de peaux, fabrication d'ustensiles en cuivre,- l'extraction minière et le commerce frontalier. Mais ce qui attira surtout leur attention, ce fut les diamants charriés par le fleuve Cuanza. Sans attendre, ils décidèrent de prendre officiellement possession de ce lieu béni au nom de Sa Très Chrétienne Majesté le roi du Portugal afin d'en faire une escale d'approvisionnement en esclave pour la mise en valeur de leur territoire du Brésil. Ainsi en déportant massivement les populations locales ils se rendraient plus facilement maîtres des richesses du pays.

Toutefois, même si les visiteurs européens se croyaient autorisés à s'approprier tout ce qui s'offrait à leurs yeux, cette contrée faisait partie intégrante du Royaume Matamba-Ngongo. Se rendant compte de leurs intentions, en 1575, le souverain de l'époque lança ses soldats contre une colonne d'exploitation, attirant sur son pays les foudres des conquistadores. Ces derniers s'élanceront à la conquête du Royaume récalcitrant et pendant près d'un siècle, les mousquets cracheront leurs feux contre des guerriers armés de lances et de leurs seul courage. Les provinces côtières tomberont les premières. L'annexion du Ngongo amputera le Matamba de sa façade maritime et permettra aux portugais d'établir la prospérité de la ville de Luanda sur l'exportation de l'or, du diamant et d'esclaves à destination des plantations américaines. Bien que sa superficie ne cessât de se réduire le Matamba se voulait être un symbole de résistance.
Sur cette terre régnait depuis plusieurs générations la famille de la Reine Nzinga. En 1617, à la mort du père qui fut le huitième Roi du Matamba-Ngongo, le fils aîné s'empara du pouvoir après avoir fait assassiner le successeur désigné par le défunt.
Pressé de vouloir repousser l'avancée portugaise postée à une cinquantaine de kilomètres de Cabasso, sa Capitale, Mani Ngola leva trente mille guerriers prêts à mourir en braves. Mais après plus d'un mois d'un campagne meurtrière où plus de la moitié de son armée fut décimée, la Roi dut accepter de rediscuter d'un nouveau tracé des frontières.

C'est sa soeur la Princesse Nzinga, qu'il détestait pourtant, qui fur chargée d'aller négocier le traité à Luanda. De son vrai nom Ngola Mbandi Nzinga Bandi Kia Ngola, "La Reine Dont la Flèche Trouve toujours Son But", c'était un habile tacticienne au tempérament de fer et au charisme incontesté. Initiée dès son plus jeune âge par son père qu'elle suivait comme une ombre, elle avait appris à réagir en "Homme d'Etat".
Portée en litière par une brigade de serviteurs véloces, Nzinga accompagnée d'une escorte de courtisans et d'un détachement armé, fit le voyage en quelques jours. Luanda! Que de transformations sur ce territoire arraché au Royaume de ses Pères! avec ses allures de ville Européenne et ses églises, dont la première fut construite en 1505, elle était parsemée d'importantes demeures en bois abritant les nouvelles élites coloniales, et de hangars à esclaves tournés vers l'Atlantique.

L'annonce de l'armée de l'Ambassade Angolaise avait attiré une foule de curieux plein d'excitation au débouché de la piste conduisant au Matamba. Une salve de vingt et un coups de canon résonna enfin, saluant l'arrivée e la délégation aux portes de la capitale. Le cortège apparut, déclenchant des exclamations d'enthousiasme dans la foule Africaine contenue pas deux colonnes de miliciens portugais.
Nzinga était vêtue un pagne de fin velours en raphia. Une étole de couleur vive posée en écharpe sur ses épaules lui couvrait à peine la poitrine. Sa couronne d'or massif sertie de pierres précieuses et surmontée d'une touffe de plumes multicolores formait un petit casque sur sa tête. Tout en elle traduisait la fierté des femmes de haute lignée.

Comme indifférente à la curiosité manifestée sur son passage, la Princesse observait, de sa litière, l'étrange univers qui se présentait à elle. Les cases rondes de jadis avaient fait place à des habitations colorées, entourées de larges balcons et percées de volets en bois. Des ruelles avaient été tracées, où déambulaient de nouveaux types de population plus métissée. Elle remarqua les nombreuses boutiques des commerçants portugais et l'ostentation de ces quelques noirs aisés qui avaient troqué leur tenues traditionnelles contre des tenues occidentales.

Elle sentit aussi la résignation du petit peuple, arrachés à leur plantations de vivriers et privés des métiers dont ils tiraient jadis leur subsistance. L'administration à laquelle ils étaient désormais assujettis ne leur reconnaissait qu'un seul atout, celui d'esclave ou de serviteur. D'ailleurs en longeant la rade, elle aperçut les marins portugais, espagnols italiens et hollandais, affairés à embarquer sans aucune ménagement des centaines d'esclaves alignés. En faction sur le quai, des négriers blancs contrôlaient le déroulement des opérations aidés d'intermédiaires Afro-Brésiliens, venus pour la plupart de l'île de Sao Tomé. Luanda avait pour réputation d'être un port de traite féroce. Les esclaves y étaient parqués comme des bêtes et près de la moitié d'entre eux mouraient de malnutrition et de mauvais traitement avant même leur transfert sur les bateaux.

Accueillie au palais du gouverneur par le Vice-Roi du Portugal en personne, Don Joao Correira Da Souza, Nzinga fut dirigée vers le salon où devaient avoir lieu les pourparlers. Mais en entrant dans ma pièce elle eut un imperceptible mouvement de raideur; elle venait d'apercevoir, posés par terre sur un tapis, face à l'unique fauteuil de velours rouge visiblement destiné au Vice-Roi, deux coussins de brocard frangés de fils d'or; elle comprit d'emblée que ces coussins étaient destinés à son assise. Cette différence de traitement suggérant un état d'inféodation lui déplut souverainement. D'un geste sec elle ordonna à une de ses suivante d'approcher.

La servante n'eut point besoin d'explication pour comprendre le courroux de sa maîtresse. Elle se mit précipitamment à genoux sur le tapis et, prenant appuis sur ses coudes, pencha le buste en avant et lui présenta son dos. Un bourdonnement d'effarement saisit l'assemblée des officiers portugais. Nzinga se posa sur ce fauteuil improvisé et y demeura pendant toute la durée de l'entretient.
Son sens de la répartie et son habileté politique dominèrent entièrement la rencontre, disent les chroniques portugaises de l'époque. Elle ne céda en rien sur ce qui semblait relever de la dignité de son peuple et parvint à obtenir le recul des troupes étrangères hors des frontières antérieurement reconnues et le respect de la souveraineté du Matamba.
Au moment de clore la négociation, le vice-Roi suggéra que le Matamba se mette sous la protection du roi du Portugal. Ce qui supposait en réalité le paiement d'un impôt de vassalité consistant à la livraison de douze à treize mille esclaves par an à l'administration coloniale! Mais c'était mal connaître son interlocutrice. "Sachez, Monsieur, objecta-t-elle, que si les portugais ont l'avantage de posséder une civilisation et des savoirs inconnus des Africains, les hommes du Matamba, eux, ont le privilège d'être dans leur patrie, au milieu des richesses, que malgré tout son pouvoir le roi du Portugal ne pourra jamais donner à ses sujets. Vous exigez tribut d'un peuple que vous avez poussé à la dernière extrémité. Or, vous le savez bien, nous paierons ce tribut la première année et l'année suivante nous vous ferons la guerre pour nous en affranchir. Contentez-vous de demander maintenant, et une fois pour toutes, ce que nous pouvons vous accorder"; Le débat était clos. Alors qu'elle prenait congé, Da Souza fit remarquer, non sans une certaine gêne, que la jeune servante utilisée comme tabouret n'avait toujours pas quitté sa pose. "L'ambassadrice d'un Grand Roi, répondit Nzinga avec hauteur, n'utilise jamais deux fois la même chose. Cette fille m'a servi de siège, elle n'est plus à moi!".
Et c'est ainsi qu'en cette année 1622, Nzinga fit une entrée remarquée dans l'histoire tourmentée des relations entre le Portugal et l'Angola. Car la paix ne dura pas. Succédant à son frère en 1624, cette femme d'exception résista aux armées occidentales pendant trente ans de campagnes quasi ininterrompues sans jamais capituler!
Ralliant à sa cause plusieurs états voisins, elle prit le flambeau de la résistance, réorganisant son armée en carrés disciplinés; aguerrissant ses soldats par des exercices d'endurance comme elle l'avait vu faire chez les Européens, incitant les régiments Africains bien équipés enrôlés dans l'armée d'occupation à rejoindre les troupes en échange de terres et de fortes récompenses; lançant sa police secrète sur le port de Luanda pour espionner les débarquement de troupes fraîches en provenance de Lisbone ou du Brésil; utilisant la nature à son profit en choisissant les saisons porteuses de malaria pour harceler les forces adverses épuisées par des fièvres auxquelles elles n'étaient pas habituées.
Les Vice-Rois qui se succédaient n'en pouvaient plus d'essuyer des échecs face à ce roc indestructible. A 73 ans, Nzinga continuait de conduire ses troupes entre montagne, forêt et savane afin que pas une once de son Royaume ne s'émiette. Puis vient le temps de l'apaisement. Sans doute plus clairvoyant que ces prédecesseurs, le nouveau gouverneur Salvador Correia, avait compris qu'une guerre interminable ne serait profitable à aucune des deux parties. Les portugaus renoncèrent finalement à leurs prétentions sur le Matamba et un dernier traité fut ratifié le 24 Novembre 1657 par Lisbone.

La paix revenue, Nzinga se remit aux occupations quotidiennes de sa charge, releva l'agriculture et réorganisa la société en confiant de nouvelles responsabilités aux femmes du Royaume. Elle mourra le 17 Décembre 1664, à l'âge de quatre-vingt-deux ans en murmurant: "Mon seul regret est de ne pas laisser un fils qui puise me succéder sur le trône du Matamba". Etait-elle en train de revivre, alors que la mort venait à sa rencontre, ce jour maudit où son fils unique, un bébé de quelques mois qui tétait encore le sein, fut assassiné par les sbires de son frère tant haï, ce tyran qui lui vouait une jalousie féroce?



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