mercredi 27 mars 2013

L'ASSASSINAT DE PIERRE MULELE







 DROIT DE SAVOIR  ET  DEVOIR D’AGIR.

La vérité sur l’assassinat  de Pierre Mulele.



Pierre Mulele, né le 11 août 1929 a Isulu matende dans la province de bandundu au kongo kinshasa ,il etait  Mumpende de groupe ethinique . Il fut  sauvagement assassine' entre le 3 ou le 9 octobre 1968 selon les sources  par le pouvoir de Mobutu sese seko apres une fausse alerte d'armistie . Pierre Mulele fut   ministre a l'education dans le premier gouverment de Lumumba apres l'independance du kongo le 30 juin 1960 . Avec l'arrestation et l'assassinat de Pattrice lumumba en janvier 1961 et l'arrestation d'Antoine Kizenga en 1962   , Pierre Mulele etait devenu un  de grand defenseur de la pensee et des ideaux de Lumumba  . Il s'etait rendu en Egypte a Cairo comme representant des Lumumbiste base' en exil au Kongo Brazaville  et de la  il accompli une formation millitaire en Chine en 1963 Ceci le menera  a sont retour a etre a la tete  un mouvement de rebellion   aux consequences terribles contre le pouvoir dictatorial de  Kinshasa .


La rebelion contre le pouvoir de Kinshasa  eclata  au mois de janvier en 1964. Elle s'appela  la rebelion des SIMBA  et etait conduit par Mulele, Gaston Soumialot et Christophe Gbenye  qui tous etaient membre du parti politique PSA ( Parti de solidarite Africainne ) de Gizenga . Cette dernier s'etait servir des technique de la guerrilla s'inspirant de la revolution chinois combinais avec la guerrilla traditionelle cad les fetiches de guerre.
La rebellion avait le soutient de la chine communiste alors que L'URSS qui avait une ambassade a kinshasa n'avait pas donne' son appui a ce mouvement . Alors que les forces de Soumialot avec coupturaient  la ville de kisangani en janvier 1964 , il fallu un concours soutenu de la belgique et des beaucoup d'autre mercenaire pour reprendre le controle de la pronvince au mois de Novembre .
L'axe de la rebellion de Mulele qui etait base dans le kwilu au bandundu fut aussi connu sous la rebellion de Mulele .Avec la defait de la revolution de Mulele , il se rendi au kongo brazza qui avait une politique d'obediance socialiste jusqu'en 1968.

Pierre Mulele etait marie a Leonie Abo une combattante de lutte qui avait passe' plus de cinq ans avec lui dans le maquis .


















 L'ASSASSINAT DE PIERRE MULELE

 Dans ce meurtre s'exprime toute la cruauté et toute la bestialité de la supériorité réelle ou supposée  qui, entre 1960 et 1997, a ravagé et détruit la nation  Zaïroise .
De décembre 67 jusqu'en septembre 68, Mulele et sa femme Abo se trouvent dans leur région natale de Matende-Lukamba. Mulele y donne des leçons politiques comme il l'a toujours fait depuis son arrivée au maquis. Mulele attend l'arrivée des cadres lumumbistes de Brazzaville. Mais personne ne viendra.
Le 2 septembre 68, Mulele part dans une petite pirogue pour Brazzaville, en compagnie de Léonie Abo, de Joseph Makindua et de Boni, un jeune Mudinga. Ils arrivent le 13 septembre à Brazza et sont mis immédiatement sous résidence surveillée au «Camp de la milice» de Moukondo.
A plusieurs reprises, Mulele s'entretient avec les autorités de Brazza. Le 27 septembre, il a enfin une rencontre avec les lumumbistes résidant à Brazza. Mais la décision de son retour à Kinshasa a déjà été prise par les autorités du Congo-Brazzaville de Mariam Nguabi.
Monsieur Justin Bomboko, le ministre des Affaires étrangères de Kinshasa, viendra à Brazzaville le 28 septembre en vue d’y signer un accord avec les autorités. Bomboko déclare: «L'amnistie générale décrétée à Kinshasa par le général Mobutu, est valable pour tous. Nous accueillons donc M. Mulele en frère. Il travaillera avec nous pour la libération totale de notre pays». Les lumumbistes essayeront en vain de convaincre les autorités de Brazzaville que Mobutu les attire probablement dans un guet-apensmais sans success.

Le retour à Kinshasa

Justin Bomboko



Le 29 septembre à 11 heures, Bomboko offre une réception sur le bateau présidentiel à laquelle assistent Mulele et les autorités de Brazza. L'après-midi, Bomboko prend le départ  de la grande traverse' avec Pierre Mulele, Léonie Abo, Joseph Makinda, et deux autres partisans: Théodore Kabamba et Zénon Mibamba. Arrivee' a kinshasa , Mulele et sa femme passeront la nuit dans la residence privee' de Justin Bomboko.
Les trois jours suivants, des dizaines d'amis de Mulele viennent le saluer dans la parcelle de Bomboko. Leurs noms sont enregistrés par des militaires de garde.
Germain Mwefu, un ami de jeunesse de Mulele, lui dit: «A l'extérieur, nous entendons des rumeurs disant que l'on va te tuer. La situation est grave, il faut que tu prennes la fuite.» Mulele répond: «Je ne suis pas allé à Brazzaville pour arriver à Kinshasa. Il y a eu un changement là-bas et cela m'a amené ici. Il y a trois choses: la naissance, la vie et la mort. J'ai fait tout ce que je pouvais, j'ai semé les bonnes graines, elles ne sont pas tombées sur les rochers mais dans la bonne terre. J'attends maintenant mon dernier jour.»
Le 2 octobre à 17 heures, Mulele, sa soeur Thérèse, Abo et Mibamba sont amenés vers la prison dans l'enceinte du camp militaire Kokolo. Ils y retrouvent Théodore Bengila qui leur dit: «Vous aussi, vous êtes venus pour qu'ils nous tuent tous ensemble?» Immédiatement, Mulele et Bengila sont enfermés par des militaires. Entre-temps, les autres amis de Mulele qui se trouvaient dans la maison de Bomboko, sont amenés à la prison. Ainsi, dix femmes, dont la mère de Mulele, et dix jeunes filles, dont Annie, la fille de Bengila, sont enfermées ensemble dans une grande chambre de la prison pendant trois mois, sans savoir ce qui est arrivé à Mulele et Bengila.

Dans la nuit du 2 octobre 68, les militaires ont commencé à torturer Mulele et Bengila. Mulele a été tué avec une telle cruauté bestiale, qu'elle couvrira à jamais de honte le régime qui a ordonné cette sauvagerie. Vivant, on lui a arraché les oreilles, coupé le nez, tiré les yeux des orbites. On lui a arraché les organes génitaux. Toujours vivant, on lui a amputé les bras, puis les jambes. Les restes humains ont été jetés dans un sac et immergés dans le fleuve. Théodore Bengila a été assassiné de la même façon barbare.
Daniel Monguya Mbenge, qui était vice-gouverneur du Bandundu à l'époque du maquis de Mulele, l'a confirmé. Monguya se trouvait à Kikwit en 1966. Dans son livre, il écrit : «Il y a eu trois mille assassinats sous les ordres du colonel Monzimba au camp militaire, situé vers la plaine d'aviation, lieu surnommé par le colonel : la Boucherie de Kikwit. Dans un seul puits, des familles entières ont été enterrées vivantes par les militaires.» Lorsque, en 1988, Monguya rencontre Abo, il lui dit, d'une voix tremblant d'émotion : « Madame, dans l'histoire du Congo, votre mari est un personnage immortel; toute ma vie, j'aurai des remords d'avoir aidé à barrer la route du succès à Pierre Mulele ».
Cléophas Kamitatu, le principal adversaire de Mulele au Kwilu, écrit dans son livre La grande mystification du Congo-Kinshasa : « Loin de faire un procès à Mulele, on l'exécuta après des tortures inouïes : organes génitaux arrachés, yeux crevés, mains amputées, puis on le plaça dans un sac rempli de pierres et on le jeta vivant dans le fleuve Congo. Mulele n'a jamais été jugé à huis clos et il fut jeté vivant dans le fleuve Congo, le soir même du retour du président Mobutu ».



Pour commettre ce crime bestial, les officiers ont attendu le retour de Mobutu, le 2 octobre, pour recevoir ses instructions. Il ne s'agissait nullement d'un acte spontané commis dans un accès de colère, mais d'une cruauté froidement préparée: pendant trois jours, Mulele et sa femme avaient été hébergés en toute quiétude dans la maison de Bomboko.
Et il faut que le peuple se souvienne: Mobutu, l'homme de la cruauté inhumaine envers Mulele, mais aussi envers tout le peuple  congolais, a été pendant plus de trente ans l'homme de confiance de l'Occident capitaliste!
Le meurtre de la vielle mère de Mulele
Dix ans après l'assassinat de Mulele, Mobutu juge nécessaire d'exécuter sa vieille mère, Ignace Luam. En janvier 1978, dans la région de Lukamba, un prophète du nom de Martin Kasongo Mimpiepe prétend être Mulele ressuscité. L'armée intervient et massacre deux mille paysans de la région d'Idiofa. Parmi eux se trouvent Ntoma, le petit frère de Mulele, le chef du groupement Lukamba, Kingoma et le chef de Lukamba Bozombo, Ekwalanga, le beau-frère de Léonie Abo. Un frère de Mulele, Delphin Mbumpata, est traîné de son lit à l'hôpital de Matende Iwungu et abattu dans la rue. L'armée fait la chasse à la vieille mère de Mulele, qui s'est réfugiée dans la forêt. Les militaires assassinent François Mbawalanga, un frère de Léonie Abo, parce qu'il ne peut pas dire où se trouve la mère. Ils tuent un frère d'Ignace Luam, Etu Mbwun, puis Okul, la fille d'une soeur d'Ignace Luam, ainsi que son fils Nestor Edzu... Finalement, la mère de Mulele est arrêtée et traînée devant les villageois de Lukamba. Dans un texte rédigé par des témoins le 28 avril 1978, on lit: «Les militaires lièrent la maman avec des cordes en formant une croix. Avant qu'elle ne soit fusillée, elle fit cette déclaration aux militaires: Vos mamans vous ont mis au monde; est-ce qu'elles savaient que vous deviendriez des militaires? Les soldats tireront pendant longtemps sur elle sans que les balles l'atteignent. Ils la couperont en morceaux avec des poignards. Chaque partie sera enterrée à part.»
Le livre de Ludo Martens Pierre Mulele ou la seconde vie de Patrice Lumumba, publié en 1985, se termine sur ces phrases: "Lumumba et Mulele assassinés, on n'a jamais retrouvé leur..

Mobutu sese seko


NB : nos remerciements aussi a Wari matingu pour texte d'inspiration .Matondo

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